Nommé Premier ministre suite à la décision du président de la Transition de confier la primature au M5-RFP, de plus en plus de voix s’élèvent pour décrier Dr Choguel Kokalla MAIGA et ses méthodes de gestion.
Le cadre des partis politiques pour une transition réussie a carrément peint sa gestion en noir tout comme le PARENA qui estime qu’il « faut un premier ministre rassembleur …plus à l’écoute, moins va-t’en guerre ».
On accuse surtout le Premier ministre de vouloir isoler le Mali à travers des « bras de fer » avec la CEDEAO et les autres organisations internationales en plus de vouloir organiser a tout prix des Assises trop couteuses. Aujourd’hui la démission du Premier ministre est réclamée par des partis politiques ainsi que des démissionnaires du M5-RFP.
Plus d’une année après la chute du président IBK, la transition malienne est confrontée à d’énormes turbulences liées à des incompréhensions internes à cause de la cherté de la vie et la frustration d’une partie de la classe politique et externes, avec les sanctions de la CEDEAO. Dans cette situation, plusieurs partis politiques estiment que la faute est au Dr Choguel Kokalla MAIGA qui est accusé depuis la mise en place de son gouvernement de cautionner l’exclusivité. En effet, des partis politiques qui avaient été invités à apporter leurs CV ont découvert la liste des membres du Gouvernement alors qu’ils étaient en cours de chemin pour le dépôt de leur dossier. Dès cet instant, la cofinance a perdu sa place entre une partie de la classe politique et les autorités de la transition. C’est donc une nouvelle opposition qui s’était formée contre le Gouvernement de la transition et qui s’était fixée comme mission d’empêcher toute gestion unilatérale du pouvoir par le M5-RFP et les militaires. Les choses allaient bien jusqu’à l’annonce du Gouvernement d’organiser des Assises Nationales de la Refondation (ANR) qui couteront un peu plus de deux milliards de nos francs et de mettre en place un organe unique de gestion des élections. Ces partis qui exigeaient le respect du délai de la transition de 18 mois trouvaient que le temps ne permettrait pas d’aller vers des réformes profondes et ont rejeté la tenue des dites assises à cause de son coût jugé exorbitant et surtout après la tenue du Dialogue National Inclusif (DNI). Dr Choguel Kokalla Maïga était (…)
MAHAMANE TOURE
Source: NOUVEL HORIZON