L’Etat doit éviter les promesses fantaisistes, les propositions de postes, les nominations à des hautes responsabilités de certains cadres peu fiables de la rébellion.
Il faut faire appel aux compétences des vrais cadres sans exclusive, qui peuvent résoudre les problèmes de développement des communautés. La continuité de la nation n’est pas à négocier et les engagements du gouvernement vis à vis de certains leaders de la rébellion est de nature à renforcer les jalousies individuelles et de groupes.
L’autorité de l’Etat doit être au-dessus de tout ; on ne doit pas jouer avec cela car il n’y a pas de démocratie sans un Etat fort et surtout présent partout. En plus, sans sécurité et sans liberté, il n’y a pas d’expression démocratique. La rébellion mal gérée est une insurrection qui prend en otage les diverses communautés.
Pour réussir face à la rébellion, l’Etat doit calquer tout sur la trilogie complémentaire des trois mots-clés, mission, moyens et résultats.
Source: Maliactu.info