A l’exception du président sortant Ibrahim Boubacar Kéita, rares sont les candidats qui en ont fait cas de la gestion de la crise du nord du Mali.
En effet, la recette d’IBK est un condensé des propositions qui trouvent leur explication dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Qui mieux que le candidat de plateforme ‘’Ensemble pour le Mali’’ (EPM), de ramener le nord dans le giron national ?
Premier acte fort, IBK a la confiance de l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus de paix et sait se montrer à la hauteur chaque fois que la mise en œuvre de l’accord prend un sérieux coup.
A l’opposé, certains candidats ont du mal à accepter même que la meilleure façon d’obtenir et de garantir une paix durable dans le septentrion, c’est bien de se conformer à l’accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Un véritable et unique document qui retrace et encadre le retour de la paix, de la cohésion et du vivre ensemble dans un Mali stable.
Pour réussir ses nobles ambitions pour le nord du Mali, IBK, durant son premier quinquennat a pu obtenir l’accalmie. A ce jour, pas de belligérance entre les FAMa et les mouvements signataires. Mieux, les groupes armés reconnaissent l’unité du Mali et voient au président Kéita un interlocuteur crédible pour asseoir la paix.
Pourtant, certains de ses adversaires n’accordent aucun crédit à l’accord en cours. Une erreur qui pourrait nous conduire en arrière et risque de mettre en mal un processus pourtant jugé par tous porteur d’espoir.
Le pire est que pour la sortie de crise dans le nord du Mali, nombre des candidats n’en font même pas cas dans leur projet de société. Sur quel levier vont-ils se baser pour une sortie de crise dans le nord ? Une interrogation légitime qui revient à chaque fois dans les préoccupations des citoyens épris de paix.
LYNX
Source: Maliactu.info