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Gendarmerie nationale : DIAGNOSTIC DE FONCTIONNEMENT

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Un plan d’action doit être tiré du rapport d’analyse de l’inspection de la gendarmerie afin d’assurer le bon fonctionnement interne du corps

Un atelier de restitution du rapport d’analyse de l’inspection de la gendarmerie s’est tenu hier au Grand hôtel de Bamako. Outre le contrôleur général de police Yacouba Diallo, président du comité sectoriel de la sécurité, on notait la présence du directeur général de la gendarmerie nationale, le colonel major Mody Bérété, des représentants de la police de la MINUSMA et du Programme Afrique du Centre de contrôle démocratique des forces armées, Mpako Foalenge.
L’atelier répond au souci majeur des autorités d’assurer un bon fonctionnement de la gendarmerie nationale. Le directeur général de ce corps a souligné l’importance de cette rencontre. Elle représente, selon Mody Bérété, une opportunité d’analyser à fond les documents afin d’en tirer un plan d’action dont l’objectif final vise le bon fonctionnement interne du corps. Le principal objet de la rencontre du jour, a-t-il indiqué, est la restitution de l’analyse de l’inspection de la gendarmerie nationale. Cette inspection, estime colonel-major Mody Bérété, est d’une nécessité impérieuse car devant permettre aux gendarmes de jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu dans la cité.
Le contrôleur général de police Yacouba Diallo a rappelé qu’en novembre 2013, la dynamique de la réforme du secteur de la sécurité amorcée au Mali, s’est accentuée en s’appuyant sur le Projet politique du président de la République et la Déclaration de politique générale du chef de gouvernement. Cette volonté politique s’est manifestée sous l’égide du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, par la mise en place d’un groupe de réflexion sur la réforme du secteur de la sécurité. Elle s’est enfin concrétisée par la signature, par le président de la République le 14 août 2014, du décret portant création du Conseil national pour la réforme de la sécurité, a expliqué Yacouba Diallo.
Ce décret, souligne-t-il, prévoit la création au niveau des départements ministériels directement impliqués dans le processus RSS (réforme du secteur sécurité), de comités pour la réforme du secteur de la sécurité. Celui du ministère de la Sécurité et de la Protection civile a été crée par une décision de mai 2015.
Sur la base d’un diagnostic du secteur de la sécurité intérieure, dans le cadre de a mise en œuvre de la RSS et en lien avec le Conseil national pour la réforme du secteur de la sécurité, le comité veillera à la mise en œuvre de la RSS à l’échelle du ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Le comité sectoriel a ainsi inscrit dans son agenda le diagnostic de l’inspection de la gendarmerie nationale, d’où le présent atelier de restitution de ce diagnostic. « Dans le cadre du processus de réforme du secteur de la sécurité entamé dans notre pays, il est impératif de s’assurer de la qualité du service offert aux citoyens par les forces de sécurité et de protection civile. Ce, d’autant plus qu’ils disposent de pouvoirs coercitifs qui doivent être orientés vers la défense de l’intérêt général bien compris de l’ensemble des populations, et, cela, au titre des pouvoirs régaliens conférés à l’Etat dans cet objectif », a résumé le contrôleur général Diallo.
Il a aussi souligné les opportunités qu’offre cette analyse de l’inspection de la gendarmerie. Elle a, de son point de vue, permis d’ouvrir les voies à une meilleure collaboration avec les autres forces de sécurité intérieure qui devront en capitaliser les résultats et recommandations sous l’égide du comité sectoriel. Et d’une manière générale, les relations avec les autres acteurs du secteur de la sécurité tireront partie des résultats et de cet exercice au titre de l’aspect inclusif et multidimensionnel de la réforme du secteur de la sécurité.
Pour analyser cette question de sécurité, elle a noué des partenariats avec des organismes internationaux spécialisés et obtenu l’appui du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) de Genève en Suisse.
Celui-ci a pour mission de promouvoir la bonne gouvernance à travers la réforme du secteur de la sécurité, mécanismes qui visent la promotion de la sécurité, l’Etat de droit et le développement. Sa représentante à l’atelier, MPako Foalenge, a rappelé que le partenariat entre le gouvernement et son organisme, ainsi que l’accompagnement que celui-ci apporte aux différents ministères et directions, sont en parfaite cohérence avec le processus RSS dans lequel le gouvernement malien a décidé de s’engager. MPako Foalenge a aussi rappelé que cet atelier s’inscrit dans le cadre du « programme Sahel et l’exécution de l’initiative gouvernance, sécurité, droits humains » mis en œuvre dans trois pays : le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Le programme est financé par le Danemark et la Norvège et mis en œuvre par le DCAF. Il a pour but d’apporter un appui ciblé aux acteurs majeurs impliqués dans la gouvernance du secteur de la sécurité y compris l’exécutif, le parlement et les organisations de la société civile.
« Je tiens à vous remercier pour votre confiance et pour la collaboration fructueuse entre nos institutions. J’aimerai aussi réitérer l’engagement de du DCAF à continuer de soutenir vos efforts de modernisation et de transformation des services de défense et de sécurité », a assuré la représentante de l’organisme suisse.
Mh. TRAORE

source : Essor

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