Nommée fin janvier ministre de la Défense du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda a prêté serment mardi à Rabat devant le président Ali Bongo en convalescence dans la capitale marocaine après un accident vasculaire qui le ronge depuis octobre dernier.
Ambassade du Gabon à Rabat ce mardi dans la mi-journée. D’un côté les membres de la Cour constitutionnelle conduite par sa présidente Marie-Madeleine Mborantsuo, de l’autre quelques ministres. Et comme d’habitude au Palais du bord de mer à Libreville lors des conseils des ministres, le président Ali Bongo Ondimba au présidium.
Un décor planté très tôt dans la matinée. Ce, pour « l’audience solennelle de prestation de serment du ministre d‘État, ministre de la Défense Nationale et de la Sécurité du Territoire », selon l’expression du chef de l‘État gabonais dans son mot introductif.
Et comme ses collègues et conformément à la constitution, Rose Christiane Ossouka Raponda a juré de « respecter la constitution… » devant le président de la République. La cour constitutionnelle lui a ainsi « donné acte » de sa prestation de serment.
Hier maire de Libreville, Mme Ossouka Raponda nommée à la suite d’un remaniement ministériel en fin janvier, vient d’intégrer l‘équipe gouvernementale. De quoi enrichir le curriculum vitae tant politique qu’administratif de l‘économiste spécialisée en finances publiques et ancienne directrice générale de la Banque de l’habitat du Gabon.
Mais, dans un contexte où des observateurs redoutent une « Nuit des longs couteaux » (ainsi qu’en témogne la tentative de coup d‘État en janvier dernier), du fait de la longue absence du chef de l‘État à cause d’un accident vasculaire cérébral (AVC), la tâche s’annonce fort difficile pour Mme Ossouka Raponda.
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