Pour être opérationnelle, la Force conjointe du G5 Sahel a besoin d’un financement de 2,4 milliards d’euros soit environ 1.574,2 milliards de francs CFA. Les ministres du G5 Sahel étaient réunis dans la capitale burkinabé en prélude à Conférence des chefs d’Etat d’aujourd’hui mardi 5 février.
Annoncée depuis plusieurs années comme force militaire essentielle pour contrer les attaques terroristes et renforcer la lutte antiterroriste dans le Sahel, la Force conjointe du G5 Sahel tarde à être véritablement opérationnelle. Intervenant ce dimanche 3 février à Ouagadougou dans le cadre du Conseil des ministres du regroupement sous-régional, le secrétaire permanent du G5 Sahel, Mamane Sambo Sidikou a indiqué que la Force conjointe a besoin d’un financement de 2,4 milliards d’euros (soit environ 1.574 milliards de francs CFA) pour être opérationnelle.
S’adressant aux ministres de l’organisation, le responsable du G5 a expliqué que la mobilisation de cette importante somme constitue un défi majeur qu’il faudra relever en cette année 2019.
Des avancées à souligner
Malgré les retards pour faire fonctionner la Force conjointe du G5 Sahel, on peut noter quelques avancées. Mamane Sambo Sidikou a parlé d’importants acquis enregistrés en 2018 sur les plans sécuritaire et économique. Le secrétaire permanent a cité l’adoption du manuel de procédure spécifique du fonds fiduciaire pour la Force conjointe G5 Sahel ainsi que les décisions de création des comités de soutien et de contrôle dudit fonds, comme des avancées notables.
Notons que le Conseil des ministres du G5 Sahel s’est tenu en prélude à la 5ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de l’organisation prévue pour aujourd’hui mardi 5 février dans la capitale burkinabé. Au cours de cette importante réunion de l’organe suprême de l’institution, les grandes orientations et les options stratégiques de l’organisation seront fixées. L’organe changera également de tête avec l’arrivée du président burkinabé, Roch Kaboré qui prendra la place de son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou, à la présidence en exercice.
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