Le président français Emmanuel Macron a demandé à plusieurs reprises à l’Algérie de s’associer au G5 Sahel, en vain.
Le 13 décembre, aucun représentant algérien n’a participé à la rencontre portant sur le G5 Sahel qu’organisait Emmanuel Macron au château de La Celle-Saint-Cloud, près de Paris. Une absence d’autant plus remarquée que le président français tente depuis des mois d’obtenir le soutien d’Alger à la force conjointe de l’organisation sahélienne.
En juin, lors d’un entretien téléphonique avec Ahmed Ouyahia, alors directeur de cabinet d’Abdelaziz Bouteflika et aujourd’hui Premier ministre, Emmanuel Macron avait sollicité une première fois l’appui des autorités. Le 6 décembre, lors de sa visite en Algérie, il a une nouvelle fois abordé le sujet, notamment avec le président Bouteflika.
« Il en a été amplement question car l’Algérie doit être associée au G5 Sahel », explique-t‑on à l’Élysée. Selon nos sources, le chef de l’État français a demandé une aide financière et militaire à ses hôtes, lesquels estiment avoir déjà beaucoup contribué à la sécurisation du Sahel.
Jeune Afrique