L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) va déposer de nouvelles doléances auprès du gouvernement le 2 mai prochain. L’annonce a été faite par Yacouba Katilé, le secrétaire général de l’UNTM, au cours d’un point de presse le 26 avril 2018 à Bamako. «Je voudrais aussi vous informer que nos observations et analyses ont montré que par rapport au coût de la vie, des acquis demeurent insuffisants à réduire la précarité des travailleurs et des populations », a affirmé le secrétaire général de l’UNTM.
« C’est pourquoi un nouveau cahier de doléances sera déposé le 2 mai 2018, prenant en compte certaines disparités de notre fonction publique et surtout au regard de la situation sécuritaire du pays, des dispositions urgentes à prendre pour les camarades servant sur l’ensemble du territoire, surtout dans les zones de conflit », a poursuivi Yacouba Katilé. Ce cahier comportera de nouveaux points qui retiennent l’attention de tous les Maliens.
Il y aura notamment des points relatifs à la révision de la grille indiciaire des fonctionnaires avec transposition de la valeur dans le privé. Et l’extinction totale des points du cahier de doléance de 2014. «Il sera surtout question, je puis vous assurer, des disparités émaillant notre fonction publique, où à diplôme égal il y a non seulement des grilles de salaires différentes avantageant certaines catégories sr d’autres, mais il y a aussi des âges de retraite différents», a commenté le secrétaire général de l’UNTM.
La centrale syndicale estime que le bien être des travailleurs passe par une bonne gouvernance, une bonne politique de sécurité appliqué avec efficacité. « En vue de la future échéance électorale présidentielle, l’UNTM déposera un manifeste à l’endroit de tous ceux qui aspirent à gérer la destinée des 18 millions de Maliens.
En clair, l’UNTM est sur le pied de guerre, car elle n’a toujours pas eu satisfaction sur certains points du protocole d’accord UNT-Gouvernement-Patronat. Ce protocole signé en 2014 compte 17 points qui ont connu des fortunes diverses dans leur exécution. Parmi ces points litigieux, il y a la situation des travailleurs compressés, le maintien de l’UMPP dans le portefeuille de l’Etat et la finalisation de l’octroi des 10% aux travailleurs de la SOTELMA.
Soumaila T Diarra
Source: Le Républicain