Le Syndicat national de la Santé, de l’Action sociale et de la Promotion de la famille (SNS-AS-PF) entend observer une grève de 5 jours. Elle vise à améliorer les conditions de vie et de travail des agents de santé.
Dans un communiqué qui nous est parvenu, le Syndicat national de la Santé de l’Action sociale et de la Promotion de la famille (SNS-AS-PF) exprime la nécessité de la satisfaction de leur doléance. Une doléance qui permet d’améliorer le cadre de vie et de travail des agents de santé. Les points déposés sur la table du gouvernement sont relatifs à l’octroi d’une prime à la santé dédiée à des maladies dites émergentes, la confection d’une carte de gratuité AMO accordés aux travailleurs socio-sanitaires et promotion de la famille y compris les médicaments en entiers, l’adoption d’un décret pour transformer les ristournes, les primes de garde et leur extension conformément l’application du PV de conciliation du 16 avril 2017. Le 2ème point concerne le paiement intégral des arriérés des émoluments et leur intégration dans le salaire des bi-appartenant, le paiement immédiat des ristournes du dernier trimestre 2018 des années (2019-2020) à nos jours à l’Inps. L’élaboration d’un code de santé pour combler les insuffisances du code des marchés publics et la loi hospitalière pour faciliter l’approvisionnement des structures hospitalières pour faciliter l’approvisionnement des structures hospitalières en médicaments réactifs et certains équipements, la relecture du décret portant plan de carrière du personnel de santé, l’adoption sans délai de ceux du secteur de l’action social et de la promotion de la famille, la continuité de l’intégration des agents recrutés sur fonds propres dans toutes les structures socio- sanitaires et de promotion de la famille. Le point 4 concerne la régulation immédiate des agents abusivement mutés en violation flagrante des textes règlementaires et des conventions de l’OIT ratifiées par la république du Mali (Bafoulabé et l’Anam), l’adoption des textes régissant de l’Infss aux réalités et exigences de la profession et le reclassement des assistants médicaux, techniciens supérieurs ayant fait la même formation depuis 2009 et la création du cycle de doctorat. Le maintien de l’autonomie administrative et financière de l’agence nationale de la sécurité des aliments (Anssa) conformément au règlement 07/07/2007/CM/Uemoa. le remboursement des primes de zone chez les travailleurs socio-sanitaires de la région de Kayes, l’extension et la continuité d’un montant mensuel de 250 000 FCFA comme prime spéciale Covid-19 à tous les travailleurs socio-sanitaires et de la promotion de la famille jusqu’au terme de la pandémie, l’immixtion de l’administration dans la gestion des affaires syndicales, l’atteinte au décret 2016-0475/P-RM du 07/07/2016 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement des services, des établissements publics hospitaliers dans son application au CHU point-G.
Le syndicat décide d’observer une grève d’avertissement de 5 jours à partir du lundi 26 avril au vendredi 30 avril 2021 si ces revendications susdites ne sont pas satisfaites.
Au regard de l’impact de la grève des agents de santé sur la population, la nécessité de trouver un compromis se pose lorsque l’on sait que beaucoup de personnes ont perdu leur vie lors des grèves précédentes.
Bissidi SIMPARA
Source : L’Alerte