Le bureau exécutif de la Section nationale des mines et des industries (Secnami) a déposé, le lundi le 10 novembre dernier, un nouveau préavis de grève pour les 26, 27 et 28 novembre courant. Cette sortie intervient à seulement une semaine d’une grève déjà observée par ce syndicat les 3 et 4 novembre dernier.
Un débrayage qui n’a vraisemblablement pas gêné le gouvernement qui reste dans sa posture méprisante à l’égard des syndicalistes. Mais, ces derniers n’entendent pas lâcher prise, ils sont déterminés à faire aboutir leurs revendications qui sont relatives à l’élaboration et l’adoption de plans sociaux en cas de licenciements dans les secteurs des mines ; à la reprise immédiate des activités d’exploitation minière à Wassoul’Or ; et au paiement des arriérés de salaires et primes des travailleurs de l’Aurep et de Wassoul’Or, entre autres.
Tombouctou pendant l’occupation : Les femmes jugées coupables devaient choisir…
Les djihadistes ont, depuis 2013, perdus le contrôle des régions du nord. Leur bref séjour aura marqué a jamais l’histoire des populations du septentrion où les femmes ont particulièrement subi les pires sévisses. Aujourd’hui, grâce à des organisations comme Wildaf, les langues des victimes se délient.
Ainsi nous apprenions un peu plus sur les petits secrets du groupe islamiste Ansar Dine, qui avait érigé les locaux d’une banque à Tombouctou en prison pour femme. Selon la présidente de cette organisation, les femmes qui devaient purger leur peine dans ce centre devaient choisir soit la « Gauche » ou la « Droite ».
Celles qui choisissaient la « Droite » étaient conduites sur la place publique pour l’exécution de la sentence (fouetter en général) devant le public. Et les femmes qui choisissaient la « Gauche » étaient conduites dans une chambre de la prison où se trouvait un des lieutenants de Iyad. Là, après que le chef ait satisfait ses désirs sexuels, la détenue étaient livrée à tout combattant djihadiste qui la désirait.
La Rédaction
Source: L’Aube