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FRONDE A LA CMAS/ LA BASE DÉSAVOUE LE COORDINATEUR : VERS LA CRÉATION D’UNE NOUVELLE PLATEFORME POUR SOUTENIR LES IDÉAUX DE L’IMAM MAHMOUD DICKO

La coordination des mouvements et associations de soutien à l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) est dans une impasse totale. Le mouvement hétéroclite  va à vau-l’eau à cause de l’inconséquence du coordinateur national Issa KAOU N’Djim, perçu aux yeux de tous comme un boulanger qui se donne le luxe de rouler tout le monde dans la farine.

 

A cause de la trahison dont il s’est rendu coupable, certains militants sont dans une logique de mettre en place une nouvelle plateforme pour soutenir les idéaux de l’ancienne Autorité morale du M5-RFP. D’après les informations dans l’entourage de l’imam, la mise en place de cet outil qui prendra toute la place qu’il faut auprès du leader religieux, est imminente. C’est une question de jours, peut être de semaines, a confié un des membres du groupe très actif ces temps-ci en vue de la réalisation du projet.

Longtemps le coordinateur de la CMAS ne regarde plus dans la même direction que des militants, tout comme des cadres qui vouent une grande admiration pour l’imam Dicko. Sorti du néant, le coordinateur de la CMAS a su se frayer un chemin sur l’arène non sans profiter de la naïveté (confiance) de certains acteurs politiques et non des moindres au Mali. Avec d’autres acteurs il s’est fait une réputation dans laquelle lui seul tire les dividendes politiques. Véritable maître dans l’art de tromper pour ne pas dire de trahir, le coordinateur de la CMAS s’est rendu complice des militaires pour jouir d’une place au sein de l’organe législatif de la Transition.

Pourtant l’opinion retient de lui ce qu’il avait affirmé et soutenu « qu’il ne serait demandeur de quoi que ce soit pendant cette transition au Mali. »

Il a renié ses convictions en trahissant sa parole donnée quelques semaines plus tard. Aujourd’hui il siège au CNT en qualité de 4ème vice- président. La rançon de la trahison non ? A Sikasso et à Ségou, des hommes et des femmes qui croyaient en ce mouvement ont déchanté. On assiste depuis quelques semaines à des démissions en cascade au sein des structures de la CMAS dans le pays. A Bamako, certains comme le jeune imam Diarra et N’Dounga Maïga ont pris leur distance, comme nous le rappelions dans notre parution d’hier lundi 04 janvier 2021.

LAYA DIARRA

Source : Le Soir De Bamako

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