“La force Barkhane a engagé deux patrouilles de Mirage 2000 depuis la base de N’Djamena, appuyées par un drone Reaper”, selon un communiqué.
“Plusieurs terroristes ont été mis hors de combat, réduisant le niveau de menace dans cette région peu accessible du delta intérieur du Niger” proche de la ville de Mopti, assure l’état-major sans donner de bilan, celui-ci étant “actuellement en phase de consolidation”.
Un “renseignement d’origine aérienne a permis de localiser et caractériser ce groupe terroriste actif dans la région de Dialloubé”.
C’est dans cette même région que cinq militaires maliens ont trouvé la mort mardi, dans deux engagements distincts. Deux d’entre eux, en patrouille près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été tués par des assaillants près de la frontière avec le Burkina Faso.
Il pourrait s’agir du même groupe, très actif dans cette région, que celui visé par les frappes françaises.
Depuis 2014, la France a déployé quelque 4.500 hommes au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane qui vise à lutter contre les groupes jihadistes opérant dans la région et au Sahara.
Les forces françaises sont intervenues la semaine dernière au Tchad contre une colonne de rebelles venus de Libye, “au même titre qu’elle l’avait fait au Mali contre les jihadistes” avait déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
VOA Afrique