La rencontre des jeunes s’est ouverte ce mardi à Bamako. Une cérémonie riche en symboles et petits moments qui auront marqué les participants.
Le président de la jeunesse du Tchad en larmes
Plusieurs délégations de pays africains sont présentes à Bamako pour cette rencontre. Salutations chaleureuses du public lorsque le maître de cérémonie les a présenté tour à tour. Mais la délégation qui a eu droit à une véritable ovation fut celle du Tchad. Un moyen pour les jeunes maliens de dire merci à ce pays dont les soldats se sacrifient pour ramener la paix au Mali. Une reconnaissance qui a ému aux larmes le Président de la Jeunesse du Tchad présent dans la salle.
Ne sifflez pas devant le Président!
Dès son entrée dans la salle de 1000 places du Centre International de Bamako, les jeunes ont manifesté pour accueillir le chef de l’Etat. Avec des coups de sifflets stridents qui ont très vite dérangé Ibrahim Boubacar Keita qui a demandé que cela cesse. Sans trop de succès.
« Le vieux tient encore!»
Lorsque Abdullah Coulibaly, vice-président du forum de Bamako s’excuse auprès du Président de la République qui a fait le déplacement du CICB alors qu’il rentre à peine de voyage. Le Président de lui répondre « le vieux tient encore ». L’assistance n’a pas manqué de penser à une autre phrase, prononcée cette fois-ci par le chef de file de l’opposition, il y a une semaine. Soumaila Cissé disait d’IBK « Tièkoroba dèssera », littéralement, « le vieux ne tient plus »…
Le poème en Bambara du Président du CNJ, à traduire
Mohamed Salia Touré a de nouveau récité son fameux poème. Le hic, devant le public « multi-nations » présent dans la salle, c’était qu’il était en bambara. Le Président Ibrahim Boubacar Keita, qui avait été sous le charme du texte et de l’orateur, en a donc demandé la traduction en français. Pas sûr que ça donne le même rendu.
« Mea maxima culpa» dixit le président IBK
Le président de la République après avoir fait son intervention marquée de conseils, regagne sa place. Les travaux du forum international des jeunes sur la paix et la sécurité au Sahel peuvent commencer. Sauf que le Président n’a pas prononcé la phrase magique. Il reviendra au lutrin, présenter ses excuses (en latin !). « J’ai même oublié d’ouvrir le forum » dira –t-il.
Le président reste, les ministres au travail !
Face à la reconnaissance des jeunes quant à présence pour répondre aux questions du premier panel consacré à la sécurité, IBK, toujours aussi mordant s’est exclamé : ” Je resterai autant de temps qu’il faudra pour les jeunes. Les ministres, vous pouvez retourner au cabinet!”. Ordre ou sommation ? Toujours est-il que le gouvernement est resté sur place. Qui oserait se lever ?