« Investir dans la jeunesse, le pari pour un départ nouveau », tel est le thème de la 1ère édition du forum des jeunes leaders du Mali. Ce forum a été organisé le samedi 15 septembre 2018, à la Maison des ainés de Bamako par la Convention des jeunes leaders (CJL). L’ouverture des travaux a été présidée par Amadou Koita, ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne. C’était en présence de Dr Coulibaly Amadou Moussa de la CJL.
Amadou Koita a rappelé que le Président de la République a dédié le second mandat à la jeunesse, car pour lui, elle représente l’espoir d’une nation. Pour cela, il a lancé un message à l’endroit de la jeunesse, que dans le nouveau mandat qui leur est dédié, chaque jeune à sa place.
« Ne construisez pas pour la jeunesse, construisez la jeunesse, n’investissez pas pour la jeunesse, investissez dans la jeunesse, car c’est elle qui constitue le pilier et l’avenir de demain », a déclaré Amadou Koita. Avant de rassurer la jeunesse du soutien total de son département et de dire la rassurer de l’accompagnement de son département dans toutes les actions. Il a estimé que le thème qui sera débattu lors de ce forum est très important. Il dira que c’est le défi majeur auxquels le pays est confronté. Selon lui investir dans la jeunesse doit être le souci et l’objectif général de tout un chacun et dans tous les domaines.
« Pointé le stock sans précision c’est risqué de rater sa cible », a déclaré le président de la CJL. Il a rappelé que le président nouvellement réélu a placé son mandat sous la priorité de la gestion des difficultés de la jeunesse. Il a ajouté qu’en tant que jeune, soucieux surtout du devenir de ce pays que, c’était de leur devoir de se réunir, de parler et de faire des propositions concrètes au nouveau gouvernement qui va aider à épanouir la jeunesse dans la prise de décisions. Selon lui tel est entre autres l’initiative d’organiser ce forum qui englobe un peu l’ensemble de la jeunesse du Mali dans toute sa composante. « Une jeunesse bien formée, c’est une jeunesse capable de sortir son pays de la situation actuelle, c’est une jeunesse qui arrive à être employée, c’est une jeunesse qui a le ventre rempli et qui peut réfléchir et travailler pour développer son pays », a-t-il indiqué.
Dans le panel de ce forum, il était question de parler de l’emploi de la jeunesse, de la formation de la jeunesse, du volontariat, du rendez-vous des générations, ce que les ainés ont comme pensé, comme réflexion, comme imagination sur la jeunesse d’aujourd’hui. Toutes ces réflexions selon le président de la CJL vont concourir à faire une charte qui sera remise au Chef de l’Etat pour l’aider dans ce nouveau quinquennat. Il est convaincu que cela fera tâche d’huile dans le nouveau gouvernement.
La CJL soutient que la transition de la jeunesse à l’âge d’adulte est une période clé qui est caractérisée par une plus grande indépendance économique, la participation politique et l’exécution du rôle que lui montre sa position dans la vie de la communauté. Et pourtant, les réalités politiques, économiques et sociales laissent peu de choix et constituent une menace sérieuse quant à la volonté des jeunes maliens de s’engager.
« aucune nation ne peut se targuer d’être grande si elle ne mise pas sur sa jeunesse, aucune nation ne peut prétendre à prospérer dans l’incapacité de gérer efficacement sa jeunesse et mieux, de lui donner les outils nécessaires pour tracer sa voie dans la politique de la Nation dont les objectifs premiers devraient consister à offrir le bien-être social au peuple », a-t-il indiqué. Il a ajouté que ses problèmes comme d’autres constituent une faille dans l’urgence que devrait constituer l’accessibilité des plus jeunes aux services sociaux de base.
« Engager une politique, c’est avoir un idéal, une vision. Et si la jeunesse du Mali joue un rôle dans la vision de la politique nationale, elle contribuera à tout prix en raison de sa fraicheur, son engagement indéfectible et son énergie incommensurable au changement que prône l’ensemble des maliens », a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, selon lui en dépit des efforts du gouvernement et les différentes organisations et associations de jeunesse, la division du tissu social des jeunes demeure une entrave notoire et la participation des jeunes dans le développement du Mali. Il faut qu’il y ait impérativement recours aux jeunes de la part des dirigeants, recours aux jeunes qui est indissociable d’une renaissance socioculturelle de la promotion des valeurs positives.
Il a lancé un message à l’endroit de la nation que la jeunesse doit désormais avoir son mot à dire dans l’intégralité des décisions relatives à la mise en place de toute politique que ce soit à l’échelle locale ou nationale. L’application de cette décision contribuera sans nul doute à sortir de l’impasse des actes de verbalisme, de vandalisme, de fanatisme, d’absentéisme, de radicalisme, de terrorisme, de corruption, de ségrégation, d’obstruction et d’exclusion face aux défis du Malien nouveau qui est prôné depuis par les plus hautes autorités au sommet de la République.
« Notre vision à la CJL n’a certainement pas pour but de minimiser les autres grands défis de sécurité nationale, de lutter contre le terrorisme, la pauvreté auxquels sont confrontés le Mali. Au contraire, l’application d’une politique de rassemblement à l’intention de la jeunesse aurait été le remède à cette panoplie de crise visant à déchiqueter le tissu social du Mali », a-t-il révélé.
Lors de ce forum, trois personnalités, dont le ministre de la jeunesse de l’emploi et construction citoyenne, ont reçu de la main de Satigui Sidibé, président de la fédération pour la paix universelle un tableau de distinction dénommé ambassadeur de la paix.
Source: Koulouba.Com