Les sujets d’actualité brûlante portant notamment sur la migration, la sécurité, le radicalisme religieux, ou encore le chômage des jeunes seront au cœur des débats
La 16è édition du Forum de Bamako s’ouvre ce matin au Centre international de conférence de Bamako sous la présidence du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. La rencontre se tiendra du 18 au 20 février sur le thème : « L’Afrique, entre chaos et émergence ».
Manifestation à la réputation désormais bien assise, le Forum de Bamako est un espace de réflexion de haut niveau sur l’avenir du continent. En une décennie, il a réussi à rassembler de nombreuses personnalités et organisations venues de tous les horizons. La rencontre qui regroupe des participants de haut vol venant de tous les continents, a pour objectif de favoriser le métissage des connaissances et le partage des savoirs.
Initié, présidé et organisé par Abdoullah Coulibaly, le fondateur de l’Institut des hautes études en management (IHEM), le Forum de Bamako, est devenu au fil des ans un rendez-vous très couru des décideurs, chercheurs, chefs d’entreprises et médias. Il leur offre un cadre pour faire l’état des lieux du continent et analyser les conditions opérationnelles et politiques de son émergence. Les sujets d’actualité portant sur la migration, les enjeux sécuritaires, le radicalisme religieux, le chômage notamment celui des jeunes, le développement de l’entrepreneuriat jeune, la qualité des services publics et les liens entre l’Etat et les citoyens, le progrès de l’intégration régionale sont les thématiques au cœur des débats.
Pour le directeur du Bridge Tank et un des habitués de l’évènement, Joël Ruet, « le Forum de Bamako est une plateforme unique et progressiste où l’on retrouve toute la créativité de l’Afrique ». « Les problèmes de l’Afrique, tout comme ses atouts, intéressent toute la communauté internationale. La réussite du Forum de Bamako, c’est de parvenir justement à mettre l’évolution du continent en résonnance avec celle du reste du monde», estime le directeur de Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed.
Alpha Diallo, président directeur général de On Time International, se réjouit, lui, de participer à une réunion véritablement panafricaine. « Toutes les forces vives sont représentées. Nous avons l’occasion de nous rencontrer entre Africains et d’apprendre les uns des autres. Ces échanges sont encore trop rares sur le continent », se félicite-t-il.
« Nous sommes heureux de constater l’engouement pour le forum 2016. Nous accueillons de nouveaux partenaires tandis que nos amis de longue date restent fidèles. C’est un signal fort que tous envoient en venant à Bamako, encore récemment éprouvée par des violences. Le Mali résiste et se relève, et se fait l’écho de toute l’Afrique », soutient la secrétaire générale de la Fondation Forum de Bamako, Mme Coumba Traoré.
Les débats feront l’objet d’une synthèse et de propositions dans un document qui sera remis officiellement aux pouvoirs publics afin d’inspirer l’action des décideurs publics et privés.
Source : Essor
