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Forum de Bamako : l’équation « immigration » au cœur de la 19e édition

La 19e édition du Forum de Bamako aura lieu du 21 au 23 Février 2019 sur le Thème de l’ «immigration». Les organisateurs du forum ont animé une conférence de presse, ce mardi soir, pour expliquer les raisons de ce thème et le contenu à développer tout au long de ces trois d’échanges.

«IMMIGRATION: quelle dynamique entre l’Europe et l’Afrique ? Opportunité ou menace pour les pays d’accueil? Nationalisme ou métissage ? Construire des ponts ou construire des murs? Que faire ensemble ?». L’objectif recherché à travers ce thème, selon les organisateurs, est d’appréhender les enjeux des migrations internationales tant pour l’Afrique que pour l’Europe; de formuler des propositions pour relever le défi de la mise en œuvre d’une politique de partenariat. Concrètement, il s’agira, au cours de ce Forum, de voir si l’on peut faire des migrations un instrument d’accélération du développement et non un pis-aller, voire une menace.

La première activité, a indiqué Abdoullah Coulibaly, président de la Fondation Forum  de Bamako, sera sur le thème: «Sécurité alimentaire et transformation structurelle des économies africaines». Pour Moussa Alassane Diallo, PCA de la BNDA et Vice-président du patronat, il faut attaquer la question de l’immigration (clandestine) par des politiques publics en amont. L’une des réponses à l’immigration, expose-t-il, c’est le secteur agricole avec tout le potentiel qu’il offre. A l’Office du Niger, explique-t-il, le potentiel de superficie aménageable est  1 milliard d’hectares.Pourtant, seuls 170 000 ha ont aménagés depuis l’indépendance du Mali. Le défi, indique le banquier, c’est de faire en sorte que les paysans produisent non seulement pour leur consommation mais qu’ils puissent s’adresser au marché. Cela, affirme Diallo, passera par le Partenariat Public Privé.

Rapport FCFA et Immigration

Tout comme Yaya Sangaré, ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration, le Pr Alioune Sall, l’architecte du programme du 19e Forum de Bamako, a mis l’accent sur la nécessité de voir en l’autre un autre soi-même et non un étranger.La première ressource d’un pays, c’est la matière grise, affirme le Professeur Sall. «Là il où il n’y pas de matière grise, il n y a pas de développement », insiste-t-il. Sur la question du FCFA et de l’immigration, le Pr Sall affirme qu’on ne peut incriminer le FCFA pour tous les maux dans nos pays. Le problème de la migration, assure-t-il, est un problème aussi vieux que le monde. Pour le Pr Alioune Sall, deux phénomènes expliquent qu’il n’y a pas de rapport direct entre le FCFA et la migration. Il s’agit de l’antériorité de la migration au FCFA et du fait queles pays durement frappés par l’immigration (clandestine) ne sont les seuls pays du FCFA. «Ne confondons pas idéologie et science. C’est des raccourcis trop simples », conclut le Pr Sall, répondant à la question d’un journaliste.

Mamadou TOGOLA

Maliweb

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