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FORMATION DU GOUVERNEMENT DE LA TRANSITION: Des responsables politiques déplorent l’exclusion de la classe politique

Après la formation du gouvernement Moctar Ouane  pour  conduire les affaires de la transition, plusieurs responsables politiques,  membres du M5-RFP et de l’ex-majorité présidentielle déplorent l’absence de la classe politique dans le nouvel attelage gouvernemental.  Ils affirment pour la plupart d’avoir été mis à l’écart lors des consultations ayant conduit à la formation de l’équipe gouvernementale.

 

Les figures de proues du M5-RFP comme Cheick Oumar Sissoko et Dr. Choguel Maïga affirment, selon leurs proches, que leur mouvement n’a pas envoyé des CV pour une quelconque participation au gouvernement de la transition. Les nominations de Dr. Hamadoun Touré au ministère de la Communication, de Mohamed Salia Touré au département de l‘Emploi et Mohamed Coulibaly pour gérer la question de la Refondation de l’Etat n’engagent pas le M5-RFP, selon nos sources. Certains responsables de ce mouvement de contestation du régime d’IBK qui est sorti perdant dans la nomination des autorités de la transition n’aspiraient pas participer à ce gouvernement.

Allaye Boccom du parti SADI, agissant à son propre nom, estime qu’il est resté sur sa faim suite à la formation du gouvernement de la transition. « On pouvait faire avec une équipe de 15 à 17 ministres », a-t-il déploré, ajoutant qu’au fond, le gouvernement a été formé pour appliquer l’Accord d’Alger. « Ce sont les mêmes gens qui vont bourrer le Conseil national de la Transition pour opérer les changements qu’ils veulent faire dans la nouvelle constitution. Mais, le peuple ne restera pas les bras croisés », a lancé ce cadre du parti SADI, qui regrette que le M5-RFP n’a pas été associé à la formation du gouvernement. « Ceux qui sont dans cette équipe sont les gens de l’imam Dicko et non du M5-RFP », tranche Allaye Boccom.

Un cadre du parti FARE qui a voulu garder l’anonymat pense que l’éviction de la classe politique était prévisible. Pour lui, les militaires sont dans la logique de « décapiter » la classe politique, voire mettre en écart le mouvement démocratique de 1992. Lequel prédit que « les militaires vont diriger la transition, puis vont imposer leur candidat au terme des élections présidentielles et législatives qui suivront ».

En dehors des partis membres du M5-RFP, le président du parti CODEM, Housseini Amion Guindo, souhaite bon vent au gouvernement de transition. Avant de prévenir en ces termes, « un gouvernement qui engage des réformes politiques sans les politiques aura fort à faire ».

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