Dans le cadre de la promotion de la science infirmière, le cabinet Espoir SARL a initié une session de formation à l’attention des infirmières et infirmiers du Mali ce jeudi 1er août 2024 dans les locaux du Groupe Xpert Pro. Prévue pour une durée de 15 jours, une cinquantaine d’infirmières et infirmiers prennent part à cette formation.
Si cette formation continue des infirmières et infirmiers se faisait en ligne par les initiateurs, cette fois-ci, le Cabinet Espoir SARL a décidé de changer la méthode en initiant la formation continue par cours magistral avec la participation de cinquante infirmières et infirmiers venant de plusieurs régions du pays.
La formation a été lancée en présence de M. Lamine FAYIRI TOGOLA, directeur du cabinet médical Espoir SARL ; de Sékou DIAKITE, représentant du président du conseil national des infirmières et infirmiers ; de Mme COULIBAY Nantene KEITA, marraine de la formation et membre de l’association nationale des infirmières et infirmiers ; de Mme TRAORÉ Fatoumata TRAORÉ, médecin privée et partenaire dudit cabinet.
L’objectif est d’apporter un changement de mentalité et de comportements des infirmiers du Mali dans l’exercice de leurs fonctions dont l’image est entachée.
Avec une équipe de formateurs spéciaux, Lamine FAYIRI TOGOLA a expliqué qu’il sera dispensé quatre modules au cours de ces deux semaines.
La première à être dispensée, est le cadre et déontologie et la législation de l’infirmerie. Suivra les trois autres modules qui sont : création et gestion d’un cabinet ; fidélisation du patient en cabinet et la prise en charge des urgences par les infirmières.
Selon M. DIAKITE, leur métier demande beaucoup d’amélioration, et cela se passera forcément par des formations.
« Que les infirmières et infirmiers sachent que notre respect dépend également de notre comportement de tous les jours vis-à-vis de la population malienne et de d’autres professionnels de la santé » a-t-il sermonné !
C’est ainsi un devoir pour les professionnels de santé de se former et de se mettre à jour tout comme cela soit un droit du patient, a indiqué Mme TRAORE Fatoumata.
C’est pourquoi à la fin de la formation, elle s’attend que les infirmières et infirmiers sachent comment prendre en charge un patient et avoir un soin de qualité ; avoir une communication de qualité, le suivi de qualité et même que les participant soient initié à l’éducation thérapeutique.
Pour sa part, Nakary KEITA, a demandé à tous les participants d’être assidus et attentifs, vu l’importance de la session.
Enfin M. TOGOLA a rassuré que cette formation sera une transformation non seulement de mentalité mais aussi du comportement des infirmières et infirmiers bénéficiaires, qui seront en retour des ambassadeurs de la science infirmière dans des hôpitaux.
PAR AMINA SISSOKO