Quel final ! Mais cette fois-ci il n’est pas l’oeuvre des Algériens. Ce sont les Ghanéens par l’intermédiaire d’Asamoah Gyan qui ont fait basculer le match dans les arrêts de jeu alors qu’on s’acheminait tout droit vers un 0-0 ennuyeux. L’ancien attaquant de Rennes, aujourd’hui à Al-Ain (Emirats Arabes Unis) a profité de sa pointe de vitesse pour devancer Carl Medjani et battre Rais M’Bohli d’une frappe croisée. Et dire que le capitaine des Blacks Stars avait raté le premier match après avoir contracté la malaria. C’est dire l’importance qu’il conserve dans cette équipe malgré une fin de carrière un brin décevante.

Cette victoire relance complètement ce groupe D puisque le Ghanaet l’Algérie se retrouvent à égalité avec 3 points avant le match entre le Sénégal (3 points également) et l’Afrique du Sud (0). En cas de nouvelle contre-performance lors de la 3e journée, les Verts de Gourcuff pourraient même ne pas voir les quarts de finale, eux qu’on énonçait parmi les favoris de cette compétition.

Pas l’étoffe de futurs vainqueurs

Reste que ce premier match de la CAN entre deux mondialistes (avant Cameroun – Côte d’Ivoire) est loin d’avoir tenu ses promesses. Pour bien mesurer les insuffisances de chacune des deux équipes, un seul chiffre suffit. Les spectateurs du stade de Mongomo ont eu droit avant le but à deux tirs cadrés sous la forme de deux tentatives sans danger des Ghanéens. Des deux mi-temps, c’était d’ailleurs la seule qui méritait d’être suivie. Un peu d’animation dans le jeu et quelques occasions – Bentaleb côté algérien répondant à Gyan mais tous les deux hors cadre – permettaient d’oublier (un peu) le pensum infligé par les 22 acteurs en première période.

Les trois changements opérés côté algérien (Belfodil, Taïder et Bougherra à la place de Slimani, Marhez et Halliche) et le retour d’Asamoah Gyan n’ont pas sensiblement modifié les impressions (…)

Source: LeParisien.fr