La faillite financière de nombreuses anciennes figures du football fait mouche depuis le cas de l’ivoirien Eboué Emmanuel , ruiné par son épouse.
Ces échecs financiers sont souvent expliqués par les mauvais choix sportifs, investissements catastrophiques, cafouillages fiscaux, immaturité, divorces, dettes de jeu, entourages voraces…
Après Eboué Emmanuel, le français Louis Saha agé de 39 ans, 14 saisons de Premier League à son actif, traverse un désert financier.
Si aujourd’hui il tente de se reprendre en main, il s’est donné également pour combat de prévenir ce fléau qui frappe les footballeurs. Ainsi il a mis en place « Axis Stars » une plateforme digitale qui permet aux sportifs pros de se connecter, de s’informer et s’entraider sur ces sujets. Avec pour objectif de leur éviter les pièges que l’ancien international français (20 sélections) a expérimenté.
Selon lui, les principales causes de faillites chez les joueurs, retraités ou non sont les mauvais investissements et le fait de ne pas se projeter sur le long terme.
Les sportifs en activité ont du mal à prendre conscience que leur train de vie aura une fin. « Entre addictions, divorces, mauvais investissements ou conseillers véreux, c’est surtout l’addition de plusieurs facteurs qui les font plonger… Si, par exemple, un sportif a une addiction au jeu, dilapide son argent sans faire gaffe, et qu’en même temps sa femme le quitte avec la moitié de son argent, ça le met en grande difficulté. » apprend la star du football français.
A la question de savoir si la plupart des divorces sont la cause de la chute de plusieurs joueurs, Louis Saha répondra par l’affirmatif.
» Pour ce que j’ai pu observer, beaucoup de femmes de joueurs «disparaissent» dès la fin de la carrière de leur mari… et je fais partie des statistiques » Mais il va plus loin pour fournir des explications « faut savoir que pour ces épouses, qui se retrouvent d’un coup avec un mari à la maison quasi en dépression, la vie n’est plus la même. Et après avoir passé dix ou quinze ans à soutenir leur homme, elles manquent parfois de reconnaissance et se disent : «J’ai bientôt 40 ans, maintenant j’ai envie de vivre ma vie… Tchao !» »
Afrikmag