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Fonctionnement du secteur de la justice: La MINUSMA et ses partenaires plaident pour la prise en compte de » la perspective genre et les besoins des femmes «

A l’hôtel de l’Amitié de Bamako se tient une conférence, depuis hier lundi, sur la prise en compte du genre et des besoins des femmes et des filles dans le fonctionnement du secteur de la justice. L’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministre de la Justice, non moins Directeur de la DNAJS, Mohamed Maouloud Najim, qui avait à ses côtés, le Chef de la Section des Affaires Judicaire de la MINUSMA, et le Directeur du MJP-Mali, Me Jean Lavoie.

 

Une loi d’orientation et de programmation pour le secteur de la justice 2020-2024 a été promulguée par le Président de la République. Cette loi vise à  » bâtir un service public de la justice accessible, efficace et performant de nature à renforcer la confiance des citoyens et des justiciables « . En parallèle, des projets de réforme de lois importantes du système judiciaire malien ont été engagés (code pénal, code de procédure pénale, code de procédure civile, commerciale et sociale). C’est dans cette dynamique que le ministère de la Justice et ses partenaires multiplient les actions pour l’amélioration de l’Etat de Droit.

Selon ses organisateurs, cette conférence a pour l’objectif général de contribuer à l’amélioration de l’Etat de droit, la prise en compte de l’aspect genre particulièrement les besoins des femmes, dans les prises de décision. Cela, par le renforcement des capacités des personnels judiciaires et autres intervenants stratégiques de la justice dans ce domaine.

Aux dires du Chef de la Section des Affaires Judiciaires et Pénitentiaires de la MINUSMA, Ahmed Ghanem-Ali, les Nations Unies et le Mali partagent un engagement de longue date en matière d’appui au renforcement du secteur de la justice dans le respect de l’état de droit et des droits de l’homme. Selon lui, l’action des Nations Unies et ses partenaires en faveur du renforcement de  » la perspective genre  » illustre la force de cet engagement. «  Nous sommes tous résolus, ensemble, à appuyer les institutions judiciaires et pénitentiaires maliennes afin qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle au service des populations et atteindre ses objectifs « , a-t-il dit.

Le Directeur de Mali Justice Project, Me Lavoi, a rappelé qu’il s’agit de trouver des solutions communes, qui peuvent prendre en compte les priorités du Mali tout en respectant les valeurs fondamentales. Aussi, précise-t-il, «  le problème du genre est extrêmement important « .  » Le niveau de violence qu’on observe ici n’est pas nouveau et n’est pas aussi un problème irrécupérable « , a-t-il souligné, plaidant pour «  le dialogue et la résolution des conflits « .

Le représentant du ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux, Mohamed Maouloud Najim, a rappelé les différentes lois ainsi que la résolution 1325 des Nations Unis. Il a, à cet effet, invité les participants à saisir cette opportunité pour passer en revue l’ensemble des engagements sur les textes susvisés.

Oumar BARRY

Source: l’Indépendant

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