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Focus : Vie des partis politiques: le Premier ministre rencontre les chefs des partis politiques

Le jeudi 7 mars 2024, le Premier ministre Choguel Kokala Maiga a rencontré les chefs des partis politiques au Centre international de Conférence de Bamako (CICB). Plusieurs chefs de mini partis politiques ont fait le déplacement par contre les «vieux partis politiques» ont brillé par leur absence.

Le Premier ministre a parlé durant trois heures d’horloge. Il a monopolisé la parole sur la libération de Kidal, les récentes attaques des groupes armées et la montée en puissance de nos FAMa à travers le pays. La séance a été levée suite à ce monologue du Premier ministre. Le but recherché de cette rencontre avec les partis politiques (217), au moment où il est question de dissolution de partis, d’associations ou d’Organisations non-gouvernementales (ONG) est un appel à la mobilisation pour le «Mali ko do».

Comme dirait l’ancien député CNID-FYT (Congrès national d’initiative démocratique-Faso yiriwa ton) en commune II: «Mali ko yé yèrè ko yé». Sans unité nationale, il n’est ni prospérité, ni justice, ni paix possibles. Le rétablissement de l’unité nationale et de la sécurité sur la totalité du territoire est l’indispensable préambule. Pour y parvenir, il faut que l’armée et la police retrouvent l’élan patriotique des premières décennies de l’indépendance du Mali.

Conférence de presse du Directeur général de l’EDM-SA: programme de délestage durant le mois de ramadan

Si l’Afrique a un formidable potentiel, sa pauvreté extrême est un frein à l’action. Les urgences sont telles qu’il nous faut absolument porter l’effort sur les priorités et éviter de nous disperser. La misère complique le quotidien de millions de Maliens. L’électricité est le moteur du développement, en même temps qu’une ressource nécessaire au bien-être des citoyens.

La conférence de presse du Directeur général, Abdoulaye Djibril Diallo avait pour but de communiquer le programme de délestage durant le mois de ramadan. Aucune solution à court terme: ce sont les fonds qui manquent énormément.

La Primature doit revenir à des cadres civils

C’est un soulèvement général qui a fait partir le régime de Ibrahim Boubacar Keïta en 2020, parachevé par des militaires. Les Maliens ont chassé IBK pour le changement. Si aujourd’hui le Premier ministre a montré ses limites pour le changement aussi bien que tout le gouvernement il faut changer de médecins et de chirurgiens. À vrai dire rien ne marche. Le gouvernement de Transition pouvait court-circuiter les égoïsmes politiques et faire accepter ses nouvelles règles du jeu social. Mais non on laisse pourrir la situation. On sait aussi que l’intérim nommé à la Primature pour une circonstance de maladie n’a pas pu bouger les cartes.

Pour la première fois dans un débat majeur on a vu les membres du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) s’entredéchirer pour des strapontins de postes. On aurait préféré des rapports de solidarité aux rapports de force. La dissolution des partis politiques n’est pas la solution. Ces petits jeux du clientélisme électoral ont fait leur temps. N’en déplaise aux politiciens-conseils, toute transition qui s’en tient à cette recette se condamne.

Il faut maintenant apporter les réponses que l’opinion attend et redoute tout à la fois: celles que taisent les hommes politiques. Les gouvernants sont des médecins ayant pour mission de rétablir la bonne santé au peuple. Dans la loi des Finances, on y découvre tellement d’aberrations et d’incohérences qu’il y a lieu de se demander si pour un pays pauvre, nous sommes sur la bonne voie.

La gestion du pouvoir en Afrique: Ce n’est pas Thomas Sankara ou Jerry Rawlings qui veut ?

Il faut être politiquement et idéologiquement préparé. La gestion du pouvoir d’État est très difficile. C’est ici que la question fondamentale du changement se pose. Quel changement et quel type d’État nous voulons mettre en place et qui correspond à ce changement pour lequel les Maliens se sont mobilisés.

C’est une question de vision politique. Certes, des actes salutaires de souveraineté ont été posés et beaucoup d’efforts ont été accomplis dans la sécurisation du pays. Mais, la Transition manque de vision et de projet pour transformer le Mali, poser les bases d’un nouvel État. Le choix des hommes est capital dans un contexte d’incertitude et d’hostilité contre le pays.

Malheureusement c’est là que le bât blesse. Au fond rien n’a changé. Les hommes au pouvoir ont changé de visage, mais les mêmes pratiques de gestion, le même système de gestion existe. Mais le mal est immense et le combattre était de nature à dégager des moyens significatifs. Comme dit le Sage la volonté n’a qu’un but: l’action.

Insécurité à Gao

Quand les Forces armées maliennes (FAMa) et leurs partenaires sont arrivés sur le site aurifère de Intahaka, tous les groupes armés se sont déclarés être avec le Mali. Durant tout le temps de la présence des FAMa, pas un seul tir d’armes à feu. Aussitôt leur départ, la terreur a repris. Si le gouvernement n’est pas vigilant, la situation se dégénéra entre communautés. Il y a des communautés qui sèment la terreur sur les sites aurifères d’Intahaka à 48 km de Gao.

Les FAMa ont fait moins d’une semaine sur le site et ont quitté après. Les groupes armés Touaregs sont de retour et sèment la terreur sur les populations sédentaires. Les habitants de la commune rurale de Gabéro ont quitté pour raison d’attaques des groupes armés.

À Zankabilo, où se trouve le parc de vaccination trois groupes communautaires sèment la terreur.

Sur le tronçon Bazi gourma Wabaria c’est un véhicule (une bachée banche escortée) par huit motos direction Sud-nord qui passe tous les jours. Les populations trouvent que c’est un véhicule suspect. Depuis les frappes des FAMa, les mouvements des terroristes ont baissé dans cette zone sauf au niveau du village de Gabéro Kardjimè, où les terroristes passent en moto dans la vallée.

Rassemblées par la Rédaction

Inter De Bamako

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