Signe évident et inquiétant du système de gouvernance d’improvisation institué par le Président IBK, le gouvernement est incapable de respecter le moindre délai, le moindre agenda, calendrier ou chronogramme, qu’il se fixe lui-même.
Comme pour les élections communales maintes fois repoussées avant de se tenir finalement le 20 novembre dernier, mais dans des conditions d’illégalité et d’impréparation matérielle et technique que l’on sait, comme pour la mise en place illégale et inconstitutionnelle des autorités intérimaires toujours annoncée et sans cesse repoussée, le référendum constitutionnel annoncé pour fin 2016 est déjà mort-né.
D’ailleurs, le mandat de six (6) mois du Comité d’experts pour la révision de la Constitution a déjà expiré alors qu’il continue toujours de travailler. Un délai de six (6) mois que son éphémère président privatiste Me KONATE, actuellement à la Justice, bombardé à la tête de cette structure, avait pourtant jugé largement suffisant en comparaison avec la Côte d’Ivoire où le délai n’était que d’un mois ! Il a sans doute appris à ses dépens aujourd’hui que le Mali n’est pas la Côte d’Ivoire et que la gouvernance OUATARA n’a rien à voir avec la gouvernance IBK.
La rédaction
Source : L’Aube