Notre capitale est devenue un dépotoir ; n’importe qui peut venir faire n’importe quoi. Après les pharmacies par terre, ce sont les cliniques de fabrique et de vente de verres correcteurs qui pullulent à Bamako comme des «koroboro bitikini» (boutique sonrhaï). Ces verres correcteurs sont fabriqués et vendus.
Selon nos sources, les commandes de l’IOTA passeraient par ces cliniques mobiles. Si le gouvernement ne songe pas à prendre des mesures draconiennes, dans quelques années il y aurait beaucoup de malvoyants au Mali à cause de port de lunettes mal faites par les cliniques «Optical».
Présidentielle 2018: le scénario de 2012 se précise
A quelques encablures de l’élection présidentielle de juillet 2012, les mouvements de contestation avaient pignon sur rue à Bamako. Aujourd’hui, ce sont les mêmes signes indiens que l’on voit: grèves des syndicats, interdictions de marches de contestations, conditions de vie difficiles, manque de confiance entre les autorités et le peuple, les conflits fonciers, l’emploi et le sous-emploi des jeunes.
Ce cocktail est une bombe qui peut exploser à tout moment. Mais dans tout cela, le pire c’est la mauvaise gestion de l’armée avec des emprisonnements arbitraires et des radiations arbitraires. Dans ce climat délétère, personne n’est à l’abri d’un quolibet. Qu’est- ce qui va se passer ?
L’histoire nous montre de temps en temps, il y a quand même des réactions (révision constitutionnelle). Quand les dirigeants touchent aux textes fondamentaux sans l’accord du peuple, la population réagit. Il y a depuis quelques années une montée des prises de conscience. Tout peut arriver dans une insécurité résiduelle.
Présidentielle 2018: le PM Soumeylou Boubèye Maïga ouvre les hostilités
Lorsque le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga (SBM), chef d’un des plus petits parti politique avec un député, affirme: «Si la présidentielle n’était pas tenue à date, personne n’aurait la base juridique pour diriger le pays». Ces propos s’adressent à la vieille classe politique malienne qui n’a plus rien à nous montrer.
Cependant, en bon politicien averti, SBM annonce qu’il serait prêt à tout stratagème pour diriger le pays en cas de non tenue de la présidentielle à date. Aucun chef de parti politique n’a réagi aux propos du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. Et au même moment, ASMA, son parti, ratisse large dans les formations politiques minées par des crises larvées.
Etablissements bancaires: Quand les titres fonciers mettent à genou des banques maliennes
La Banque malienne de solidarité (BMS-SA) vient de publier une liste de mise en vente du patrimoine foncier saisie sur des créanciers .Cette publication a enregistré des succès auprès du public. Nombreux sont les Maliens propriétaires de titres fonciers ayant obtenu auprès des banques des prêts.
De grosses sommes sont sorties des banques maliennes grâce à des T.F. Aujourd’hui le constat est amer. Les acquéreurs de prêts sont incapables de rembourser leurs emprunts. Peur de partir en faillite certaines banques procèderaient à des ventes de leur patrimoine foncier cash.
Conquête du pouvoir: le parti Mali En Action (MEA) pour porter Mamadou Igor Diarra à Koulouba
Après avoir lancé un livre «C’est possible au Mali» qui a dévoilé ses réelles intentions politique surtout présidentielles et sa démission de son poste de directeur de la Bank Of Africa à Dakar, l’ancien ministre, Mamadou Igor Diarra, déposera ses valises dans les prochains jours à Bamako pour mettre sur les fonts baptismaux un nouveau parti dénommé Mali En Action (MEA). Cette formation politique dont les activités seront lancées une fois le récépissé en poche permettra à Mamadou Igor Diarra d’aller à la rencontre des Maliens pour expliquer le bien fondé de sa candidature pour la présidentielle du 29 juillet.
Rassemblées par la Rédaction
Source: Inter De Bamako