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FOCUS: Aide à la presse: les organes de parution irrégulière et ceux créés récemment seront bien servis parce qu’ils sont les fantassins du président de la Maison de la presse

Le premier critère doit être la régularité de l’organe de presse. La situation actuelle de la presse n’est pas spontanée. Elle est la résultante de longues années de désordre. Surtout en premier lieu, ceux là qui se disent précurseurs de la lutte pour la liberté de presse des années 1989, 1990…

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En vingt cinq (25) ans, le progrès est considérable, mais la condition de vie des journalistes au Mali laisse à désirer. Le nombre des titres va croissant depuis l’élection en juin 2014 du bureau de l’ASSEP et qui illustre parfaitement le désaccord qui y prévaut.

Cependant, deux clans n’ont pas pu cohabiter pour raison de refus de passation entre bureau sortant et entrant. Ensuite, il y a eu la mauvaise gestion des parcelles attribuées aux directeurs de publications par Dramane Aliou Koné, président de la Maison de la presse.

Les plus hautes autorités ont été à plusieurs reprises alertées par certains journalistes pour tirer au clair la gestion de vingt (20) ans d’aide publique à la presse (200 millions de nos francs) et celle des parcelles destinées aux directeurs de publication, cédées à prix d’or à d’autres personnes.

Malgré les critères de l’aide 2015, les organes de parution irrégulière et ceux créés récemment seront bien servis parce qu’ils sont les fantassins du président de la Maison de la presse. Dans un gouvernement intouchable, la délinquance financière s’érige en mode de gouvernance.

 

Elections municipales du 20 novembre 2016: vers un vote sanction ?

Nous sommes tentés de répondre par l’affirmative tant les faits sont criants. Pour avoir abandonné son électorat (77,67%), IBK et son gouvernement auront du mal galvaniser le peuple autour du vote des municipales à venir. Les raisons avancées pour ce vote sanction seraient la demande sociale qu’est le changement de gouvernance : combattre la corruption, la délinquance financière, mettre fin à la vente des terres des campagnards. Rien n’y fit de tout cela. Ces maux dont soufrent les Maliens sont revenus au galop, du coup les gens ont juré de faire la fête à IBK et à son gouvernement aux élections municipales.

 

4ème Congrès du Rassemblement Pour le Mali (RPM):

Le quatrième congrès du Rassemblement Pour le Mali (RPM) a eu lieu, du 22 au 23 octobre 2016, à Bamako au Palais de la Culture Amadou Hampâté Ba. Le parti s’est doté d’une nouvelle instance dirigeante. Fort de 80 membres, le nouveau bureau politique national des tisserands compte 80 combattants, constituant l’armée rouge du président Ibrahim Boubacar Keïta pour son second mandat en 2018. Ces combattants de l’armée des tisserands sont des fantassins engagés qui peuvent perdre la bataille à tout moment parce que cantonnés dans leur Quartier général (QG), à l’Hippodrome sous le commandement du «général Bocary Tréta»

 

4ème Congrès du RPM: l’ex-ministre de l’Energie et de l’Eau recalé

L’ancien ministre de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Frankaly Keïta, un des barons du parti en commune I a été recalé. Il ne figure pas sur la liste du nouveau bureau du Rassemblement Pour le Mali (RPM), issu de son 4èmecongrès.

Selon certains militants contactés par nos soins en commune I, ce rejet de Mamadou Frankaly Keïta du bureau national aurait des contrecoups sur les élections municipales du 20 novembre prochain.

 

Honorable Mamadou Diarrassouba: un faiseur de roi

L’élu de Doïla ne ménage aucun effort pour la cohésion de son parti, le RPM. C’est grâce à ses bons offices, à son implication personnelle, à sa bénédiction financière que ce 4ème congrès des tisserands a pu se tenir à la date échue. L’honorable Mamadou Diarrassouba, questeur de l’Assemblée nationale du Mali, a réussi son coup en mettant même les sceptiques d’accord sur l’unique candidature à la présidence du bureau national Bocary Tréta. L’un des trois «Souba» du Mandé (Magassouba, Diarrassouba et Souba doucouré).

Grâce au savoir de Mamadou Diarrassouba, il a pu mettre les navettes de tous les tisserands sur la même étoffe afin d’habiller tout le monde à l’effigie du parti. Ce langage de cohésion nationale des tisserands autour d’un seul candidat n’était possible qu’avec le «Souba, entendez par là sorcier».

 

Mali : route des armes volées en Libye

Depuis l’éclatement de la crise libyenne, on assiste au Sahel à une explosion de trafics d’armes liée à l’insécurité pratiquée par de nombreuses personnes, notamment certains Touaregs et terroristes islamistes. Ce trafic d’armes est important entre la Libye, le Niger, l’Algérie et le Nord du Mali. La preuve a été  avancée à la suite des révélations faites par Amara Saïfi du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).

Arrêté en 2004 par les rebelles du MDJT, puis extradé vers l’Algérie, l’islamiste radical est passé aux aveux. Ses confidences ont permis aux responsables de la lutte antiterroriste de reconstituer les filières d’approvisionnement en armements des maquis algériens et d’identifier plusieurs de leurs fournisseurs, dont un élu de Gao.

De même plusieurs officiers de l’armée malienne ont été dénoncés par El-Para (Alias Abderrazak), pour qui, les armes acheminées en Algérie proviendraient des stocks de l’armée malienne et de plusieurs Etats comme la Côte d’Ivoire. Cette même source avance que les lance-roquettes utilisés dans la tentative d’attentat terroriste par les salafistes contre l’aéroport de Djanet en 2007 auraient été achetés au Mali avec le reste des cinq (05) millions d’euros versés par le gouvernement allemand à Amari Saïfi et ses acolytes, en contrepartie de la libération des touristes européens enlevés au Sahara. Grâce à cette somme, les terroristes ont pu se constituer un stock important d’armes de guerre.

 

Vol d’armes dans les camps militaires: le camp de Sévaré n’était pas à l’abri de perte d’armes en 2004

A Mopti en 2004, un officier avait tenté de s’enfuir avec un lot important d’armes et de munitions qu’il avait dérobé. Les enquêtes ont conduit à l’arrestation d’autres personnes militaires et civiles ; tous membres d’un réseau de trafic d’armes opérant   dans le nord du Mali.

 

Comment le Mali a basculé dans la drogue

En novembre 2009, des trafiquants ont utilisé un Boeing 727 pour acheminer de la cocaïne à Tarkint (Gao). De source militaire malienne, «air cocaïne» aurait fait six (06) voyages dont soixante tonnes de cocaïne par voyage. C’est au cours de son sixième voyage que l’avion n’a pas pu décoller pour cause de panne.

En 2013, le maire de Tarkint Baba Ould Cheick (un arabe) soupçonné d’être impliqué dans l’affaire «air cocaïne» a été arrêté par les autorités maliennes. Il est important de préciser que le trafic des stupéfiants a laissé des conséquences néfastes sur la vie de certaines couches populaires : la toxicomanie a engendré la criminalité chez les jeunes chômeurs.

Pour porter remède à cela, il est essentiel de retrouver d’abord l’unité territoriale du pays, ensuite restaurer l’autorité de l’Etat afin de rendre les régions moins vulnérables aux passages. En même temps, il est important que le pays renforce ses législations, notamment, dans le domaine de la justice pénale pour mettre fin à la corruption grâce à laquelle les criminels s’infiltrent à l’intérieur même de ses frontières.

Aussi, mettre fin à ces pratiques nécessaires le soutien de la communauté internationale qui doit apporter aux autorités maliennes toute l’aide dont elles ont besoin pour former des forces de police spécialisées dans les enquêtes sur la criminalité organisée et le trafic de drogues.

Il s’agit aussi de permettre à cet Etat (faible et dépourvu de grands moyens) de mieux contrôler son espace aérien, fluvial et terrestre. Cette coopération à l’échelle régionale nécessitera la création d’un Centre d’échange de renseignements pour l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb, car si chaque pays ne parvient pas à l’éradiquer à l’intérieur de ses frontières, les criminels profiteront des maillons faibles pour briser la chaîne tout entière. C’est désormais un combat de longue durée et de «choc» qu’il faudrait engager pour mettre fin à ces activités souvent combinées à la rébellion touarègue.

 

Source : Le conflit touareg et ses enjeux géopolitiques

Source: L’Inter de Bamako

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