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Flic et gendarme, même décision

Selon certaines indiscrétions, l’Ambassadeur de France au Mali, Christian Rouyer, a été relevé parce qu’il aurait fait savoir que le Mnla ne pèse pas et que ce que les gens pensent, n’est pas une réalité. Quand il a fait savoir cela à ses chefs, ceux-ci n’ont pas cherché de midi à quatorze heures : le flic a été tout simplement remplacé par un gendarme.

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Le hic, c’est que l’actuel Ambassadeur, un grand agent du service de renseignements, serait lui aussi arrivé à la même conclusion que son prédécesseur. Il aurait même informé ses patrons que ce n’est pas un groupe «sérieux» et que ces bandits n’ont aucune conviction, encore moins d’idéologie. Selon lui, les membres du Mnla soufflent le chaud et le froid, mais n’ont aucune cohérence ni base solide. Que va alors faire la France avec son Mnla? Attendons de le voir.

 

Accord de défense militaire

La France, ayant compris que le Mnla ne pèse pas et sachant bien que le Nord du Mali est riche en ressources, ne veut plus quitter. Elle veut proposer au Mali un accord de défense militaire, afin que les Maliens signent ce document qui va lui permettre d’avoir la mainmise sur les ressources de notre pays. Selon plusieurs sources, la quasi-totalité des matériels que la France a acheminés au Nord sont des matériels de prospection. Elle est en train de tenter de rassurer les Maliens, en jouant avec les chiffres. Tantôt, elle veut augmenter le nombre de ses militaires au Mali, tantôt elle cherche à les diminuer. Mais tout porte à croire qu’elle ne veut plus quitter. Cela, en attendant la signature de l’Accord de défense qui lui permettra d’adopter une position claire.

 

Aucune déclaration officielle

La population de Kati n’a pas caché sa joie pour le déménagement du général Haya à Bamako. Le jour même de son départ, certains ont suivi le démantèlement de tout l’arsenal qu’il avait chez lui. Des armes qui ont été remises dans les magasins à Kati. La question que tout le monde se pose est de savoir pourquoi il n’y a eu aucune réaction, après la découverte de plus de 5 corps de militaires au camp de Kati. Pourquoi le ministre de la Défense ne dit rien ? De toutes les façons, dans la ville garnison de Kati, il est difficile de savoir le nombre exact de morts. Plusieurs familles sont à la recherche de leurs enfants ou maris depuis la mutinerie du 30 septembre 2013. En tout cas, les parents des victimes fondent beaucoup d’espoir sur les résultats des enquêtes en cours.

 

«Le Mali d’abord» : quand IBK utilise le slogan de l’ex-junte

Ironie du sort ou simple coïncidence, le slogan de campagne du candidat IBK, «Le Mali d’abord», est aussi celui des militaires putschistes du 22 mars 2012. En réalité, les gens sont aujourd’hui lassés de ce slogan qui a porté malheur à ses promoteurs : Sanogo, Seyba… Tout Kati sait que ce slogan est  écrit sous la photo dessinée de Sanogo sur le mur du Prytanée à Kati : «le Mali d’bord». Un mois, juste après le putsch. Ils ne cessaient de dire aux gens : «mettons le Mali en avant». IBK a ajouté : «pour le bonheur des Maliens». Tout Kati vous dira qu’IBK a été en héros à Kati, alors que plusieurs hommes politiques étaient détenus par les militaires putschistes. Depuis cette visite, le deal est parti et IBK, pour sa campagne, n’a pas cherché loin. Il semble qu’IBK a emprunté le slogan «Le Mali d’abord» à Sanogo. En tout cas, cette année, le surnom «Kankéléntigui» n’a pas été beaucoup utilisé, comme par le passé.

 

 

Un imam tente de détourner 5 millions Fcfa

L’imam de la mosquée de l’immeuble de la Boulangerie Badjélika sis à l’ACI 2000, qui est revenu de la Mecque, il y a deux mois, avait été chargé par des Maliens de transmettre la somme de 5 millions de FCfa à leurs parents à Bamako. Mais, une fois arrivé dans la capitale, l’imam a refusé de remettre cette somme aux destinataires. Il a fallu l’intervention de plusieurs personnalités afin que ce jeune imam s’exécute. Et dire que c’est lui qui, pendant ses sermons, pleurait devant les fidèles en dénonçant la corruption et la délinquance. Sans commentaire ! Plusieurs personnes avaient cessé de prier sous ses auspices. C’est pourquoi, il vient récemment d’être remplacé. Car pour il n’a pas été un bon exemple. Mieux, il leur a fait honte.

 

Le mouton de l’imam

N’eut été la vigilance des fidèles le jour de la prière, le mouton de l’imam de Yirimadio Zerny allait prendre la tangente. Arrivé à la porte, le mouton a foncé sur la route principale, essayant d’aller vers le Stade du 26 Mars. C’est là qu’un groupe de jeunes lui a barré la route. Cela a créé une panique sur la place de prière. L’imam de Zerny a été obligé de retarder son sermon de fête. Et c’est quand les gens sont revenus avec son mouton, qu’il a lu le sermon de fête. Tout juste après ce sermon, il a immolé son mouton devant tout le monde, avant de libérer les fidèles. Comme pour dire : «tu ne pourras pas encore tenter de m’échapper !».

 

La mosquée du PM

Située derrière la subdivision Edm de Faladié, vers la route dite du Gouverneur, c’est dans cette mosquée que le Premier ministre fait ses prières. Oumar Tatam Ly est un fidèle par les fidèles de cette mosquée, qui n’est pas aussi loin de la maison de sa sœur où il loge encore.

 

Selon nos informations, bien avant qu’il soit Premier ministre, c’est dans cette mosquée qu’il priait régulièrement, sauf qu’actuellement, avec ses fonctions de Premier ministre, il va prier à la Grande mosquée les jours de fête. Sans quoi, les jours ordinaires, il prie comme tout le monde.

 

Sauf que le vendredi dernier, il n’est pas venu comme tout le monde : les éléments de sa sécurité avaient bloqué la petite porte de la mosquée en question, quand le Premier ministre y a fait son entrée. Pire, Oumar Tatam Ly est venu en retard, car son arrivée a coïncidé avec le début de la prière de vendredi.

 

Naufrage de Koubi : absence de l’Etat

Le bilan du naufrage de Koubi fait état de 59 corps repêchés, mais il risque de s’alourdir au fil du temps. Selon la population, la Pinasse est toujours coincée sur plus de 150 corps. Malgré les visites sur les lieux par trois ministres du gouvernement, dont celui de la Sécurité intérieure, rien n’a changé. À part les bozos de la localité, les éléments de la Protection civile refusent de se mettre à l’eau. Selon eux, il y a un risque d’épidémie, car cela fait 6 jours que la Pinasse a chaviré par conséquent les corps ont commencé à se décomposer. Avec ce naufrage, ce sont les populations de Konna qui ont cotisé pour venir en aide aux rescapés et pour appuyer  les bozos qui ont retiré les corps de l’eau. Elles ont collecté des sommes pour acheter des nattes et ensevelir les premiers corps. Les responsables de la Pinasse disent avoir enregistré 400 personnes, qui ont payé pour embarquer. Après le naufrage, il n’y a eu que 217 rescapés, alors que 59 corps sans vie ont été retrouvés. Où sont donc les autres passagers ?

SOURCE: Le Reporter

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