Ils doivent certainement avoir un cœur d’airain, ces hommes et ces femmes qui ont osé, sans vergogne, faire monter en flèche les prix sous le fallacieux prétexte de l’apparition du coronavirus au Mali. Un seul exemple : pas plus tard que le samedi, le sachet d’eau habituellement vendu à 50 F était proposé à …300 F à Sébénikoro. A prendre ou laisser !
Pourquoi cette surenchère alors que leurs concitoyens tirent plus que jamais le diable par la queue?
Il est facile d’accabler l’Etat, qui n’est certes pas exempt de reproches, mais le changement commence par nous aussi.
Savez-vous que ce sont souvent les effets de nos comportements qui nous retournent en pleine figure tel un boomerang ?
En tout état de cause, le ministère de l’Industrie et du Commerce, est vivement interpellé. Le directeur général du commerce, de la concurrence et de la consommation a rappelé les prix plafonds des denrées de première nécessité et aux contrevenants ce à quoi ils s’exposent. Il a tout notre soutien. Il lui incombe de sévir pour nous épargner ces flambées de prix que rien ne justifie dans un Etat responsable.
M. Camara