Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Flambée des prix des denrées de première nécessité : La DGCC pris à partie à tort

Contrairement à ce que pensent nombreux de nos concitoyens, les prix des denrées de première nécessité n’ont pas connu d’augmentation uniquement au Mali. Il s’agit en effet, d’une situation qui concerne presque tous les pays de la sous-région. La maladie à Coronavirus, les récentes grèves syndicales et d’autres facteurs en seraient à la base.

Force est de reconnaître que le panier de la ménagère a connu un boom en avant dernièrement. Le prix de l’huile, de la viande et plusieurs autres produits de grandes consommations ont vu leurs prix prendre de l’ascenseur. Depuis, les commentaires vont bon train et chacun y va de son compte. Cependant, plusieurs personnes se trompent de cible en s’en prenant vigoureusement à la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Consommation (DGCCC).

Ladite structure est régulièrement chargée à tort. Pourtant, ses missions sont fixées par des textes. En effet, elle est chargée de l’élaboration des éléments de la politique nationale en matière de commerce, de concurrence, de métrologie, de protection des consommateurs et la mise en œuvre de cette politique. Pour ce qui ne le savent pas, l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de l’élevage ne relèvent pas des attributions de la DGCC.

L’autre chose qu’il faut retenir est que la flambée des prix dernièrement est due à la maladie à Coronavirus, la grève illimitée des syndicalistes et d’autres facteurs. Toutefois, il convient de rappeler qu’il s’agit d’un phénomène qui ne concerne pas uniquement le Mali. Les prix des denrées de grandes consommations sont les mêmes dans la plupart des pays de la sous-région. Souvent, nous voyons certaines personnes comparer le prix du kilogramme de la viande dans les régions Ivoiriennes à celle de Bamako. Pourtant, entre le prix du kilo de la viande à Abidjan et celui de Bamako, il n’y a point de différence. Aussi, les prix sont autant bas dans les régions de notre pays comme c’est le cas en Côte d’Ivoire.

Face aux enjeux du moment, l’heure n’est pas aux critiques stériles. C’est dans l’union que nous devons nous donner la main pour faire face aux préoccupations de la patrie. La synergie d’action qui a permis de faire baissé le prix du ciment de 125 000F CFA à 90 000F CFA est une belle illustration.

La rédaction

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance