Du 23 au 29 novembre 2020, se tiendra à Bamako la 3ème édition du Festival HIP-HOP (RAPOU DÔGÔ KUN). L’information a été donnée par les organisateurs au cours d’une conférence de presse animée ce lundi 2 novembre, au Palais de la Culture de Bamako.
Placée sous le thème : « Quelle justice pour un Mali meilleur », la 3ème édition du Festival HIP-HOP communément appelé « RAPOU DÔGÔ KUN » se tiendra du 23 au 29 novembre 2020, après un premier report dû à la maladie à Coronavirus.
Au programme : du 23 au 25 novembre : atelier de formation ; le 26 novembre : panel de discussion et du 27 au 29 novembre : concours-concert& remise des attestations à Dialacorodji en commune I du district de Bamako.
Selon Kalifa Tangara alias Dony Brasco Co-initiateur et Directeur du festival, l’objectif du festival HIP-HOP est de renforcer la connaissance des jeunes rappeurs. Mais aussi de renforcer la cohésion de la jeunesse en général et particulièrement les rappeurs tout en créant un espace de d’échange et de collaboration.
Aux dire de Dony Brasco, la spécificité de cette 3ème édition est la participation des jeunes rappeurs régionaux présélectionnés depuis fin 2019, au cours des tournés effectuées à l’intérieur du pays. Ils s’ajouteront à ceux de la capitale.
Pour l’artiste Master Soumy également Co-initiateur de RAPOU DÔGÔ KUN, l’initiative du festival est née à la suite d’une longue réflexion après avoir passé des années sur la scène nationale et internationale. En tant que aînés c’est de créer un espace, afin de partager les expériences avec des cadets. « L’Objectif est de promouvoir le RAP malien, pour nous aussi en tant que aîné apportés notre contribution à l’édifice et à l’épanouissement du RAP qui occupe aujourd’hui une grande place sur l’échiquier musicale au Mali» a-t-il déclaré.
Ce qui est du thème retenu cette année « Quelle justice pour un Mali meilleur », il dira que le Mali souffre d’un problème de justice créant du coup un manque de confiance entre les populations et la justice : « nous voulons établir la confiance entre les populations et la justice »a-t-il conclu.
Jean Joseph Konaté,
Malijet