La 8è édition du Festival : «Ciné à dos», un spectacle du 7è art, se déroulera du 25 au 27 avril 2019 sur les berges du fleuve Niger à Koulikoro, une ville fondée par Tioba Diarra et son frère, tous venus de Ségou, selon la légende.
L’annonce a été faite, mardi dernier, à l’espace culturel : «Vision de Koulikoro» par les initiateurs de l’événement, lors d’une conférence de presse animée par Fousseyni Diakité, président fondateur du groupe Walaha et directeur de «Ciné à dos». On notait aussi la présence du préfet de Koulikoro, Ousmane Keïta, du 3è adjoint au maire de la ville, Alou Moussa Tamboura, et de nombreux d’invités.
Pour le conférencier, ce festival est une action de promotion du cinéma à moindre coût. Le «Ciné à dos» est un réseau de promotion de jeunes à travers le numérique. Il veut réaliser le cinéma à partir d’un simple sac à dos, autrement dit sans mobiliser la grosse armada.
Notre objectif est de faire le cinéma avec peu de moyens et assurer sa promotion à travers des projections à grand public, explique le conférencier. Et Fousseyni Diakité d’enchaîner : «Nous venons de boucler l’étape de Gao avec la formation de 12 jeunes sur le métier du cinéma».
Pour la quatrième fois, la capitale du Meguetan accueille l’évènement à bras ouverts. Et, c’est le moment de faire le bilan de ces quatre années d’aventure en vue de corriger les faiblesses. Dans le cadre du «Ciné à dos», une convention avait été signée avec la ville de Koulikoro, à travers le projet «Ok-Koulikoro», lancé, il y a deux ans.
A travers cet accord, le groupe Walaha a pu former plusieurs jeunes filles dans le métier du cinéma et du numérique. En sus, il a aussi organisé plusieurs formations et entrepris de mettre en œuvre des projets de développement et d’insertion des jeunes.
Par ailleurs, le conférencier a détaillé le programme de l’événement. Il y aura des projections de films dans les quartiers et sur les berges du fleuve, des ateliers, des formations et des conférences.
Selon lui, une activité phare attendue est l’atelier de formation de 15 journalistes culturels sur les techniques de traitement des articles par des experts venus d’Europe. Il a également salué les autorités de la ville pour leur implication dans la vulgarisation et la promotion du projet de cinéma numérique.
Le préfet de Koulikoro a salué les initiateurs de l’événement pour le choix porté sur la ville. Il a réitéré la volonté et le soutien des autorités de Koulikoro.
Auparavant, le 3è adjoint au maire avait exprimé l’engagement de sa municipalité à accompagner ce festival qui a toujours contribué au rayonnement de la ville depuis son implantation à koulikoro.
Les organisateurs de la conférence ont joint l’utile à l’agréable avec une prestation théâtrale remarquable sur les difficultés de l’Huilerie cotonnière du Mali (HUICOMA), dont les travailleurs déflatés broient du noir et attendent, pour certains, d’être rétablis dans leurs droits. Il y a eu aussi une projection de films réalisés par des jeunes.
Un autre temps fort aura été la remise d’attestions de reconnaissance aux responsables de la ville et d’une clé USB, contenant le rapport du projet «Ok Koulikoro». Rendez-vous est pris pour le 25 avril prochain dans la cité du «Nianan kulu».
Amadou SOW
L’Essor