Mohamed Oumar Traoré vient d’être réélu à la tête de la Fédération Malienne de Tennis pour un 4ème mandat de quatre ans. Il veut tout simplement consolider les acquis. Parmi les grands axes de son plan de développement (2014-2017) figurent, entre autres, l’introduction du tennis dans toutes les régions, le renforcement des programmes de tennis d’élite avec l’animation du centre national de tennis du Mali ainsi que la formation des entraîneurs, arbitres, moniteurs de tennis et dirigeants en administration et management.
Le 20ème conseil national ordinaire de la Fédération Malienne de Tennis s’est tenu, le 23 novembre dernier, au Carrefour des Jeunes. L’événement était placé sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Me Mamadou Gaoussou Diarra. L’ordre du jour portait sur l’examen du bilan des activités de l’exercice 2009-2013, les recommandations du précédent conseil national ainsi que le rapport financier. Sans oublier la présentation d’une note d’évaluation du 3ème Plan de développement (2010-2013).
L’un des temps forts de ce conseil, qui a regroupé les délégués des ligues, aura été la mise en place d’un nouveau bureau. Comme disait l’autre, on ne change pas une équipe qui gagne. Raison pour laquelle, le président sortant Mohamed Oumar Traoré était le seul candidat à sa propre succession. Il a été réélu à l’unanimité avec son équipe pour un nouveau mandat de quatre ans. Ce qui est très rare au Mali dans l’élection d’une fédération. Cela prouve que la Fédération Malienne de Tennis prône la stabilité.
La nouvelle équipe de Mohamed Oumar Traoré est composée de 11 membres. Deux nouveaux figurent dans ce bureau. Il s’agit de Mme Ouattara Djénébou Koné qui assure le poste de secrétaire générale adjointe tandis que Mamadou Bouaré occupe le poste de Secrétaire au développement.
Pour ceux qui ne le savent pas, Mohamed Oumar Traoré est un dirigeant sportif très respecté au Mali pour son savoir managérial. Ce qui n’est pas étonnant pour ce banquier, titulaire d’un diplôme de l’Institut des Hautes Etudes Economiques et Commerciales de Bordeaux et d’un diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) de 3ème cycle du centre d’études du commerce extérieur de Marseille.
Mohamed Oumar Traoré est à la tête de la Fédération Malienne de Tennis depuis le 18 octobre 1997. Il est à son quatrième mandat.
« Le tennis malien a connu ces dernières années une belle évolution sportive et managériale grâce à l’effort conjugué d’une équipe technique et administrative dynamique et compétente qui m’a accompagné durant mes différents mandats avec l’appui inestimable du ministère de la Jeunesse et des Sports, du Comité national olympique et sportif du Mali et de notre sponsor officiel Sotelma-Malitel et les autres sponsors et partenaires dont la presse. Ce travail demande à être consolidé pendant les quatre ans à venir (2014-2017). La consolidation tant souhaitée sera mise en œuvre suivant les grands axes de mon plan de développement » a déclaré Mohamed Oumar Traoré dans son discours.
En mettant en place un programme de développement du tennis au Mali pour la période 2014-2017, le nouveau président ambitionne de créer de nouvelles compétitions nationales et internationales afin de permettre aux tennismans maliens d’être dans l’élite africaine.
Il s’agit de populariser le tennis dans tout le pays à travers les écoles et l’introduire dans les différents programmes scolaires notamment au Lycée sportif Ben Oumar Sy de Kabala et l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS). La construction des infrastructures de tennis aux normes internationales à Bamako afin que le Mali puisse abriter des compétitions internationales sous l’égide de la Fédération internationale de tennis et de la Confédération africaine de tennis et la formation des cadres techniques et administratifs demeurent l’une de ses priorités.
La Fédération Malienne de Tennis compte renforcer le partenariat dynamique et gagnant-gagnant avec la Sotelma-Malitel ainsi qu’avec les collectivités territoriales, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Comité national olympique et sportif du Mali.
Alou B HAIDARA
L’independant