Dans un post que nous avons reçu, Fatoumata Sako, un cadre du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES), critique le laxisme des responsables de la clinique Pasteur. Mais aussi, invite les autorités à prendre les mesures qui s’imposent.
Pour Fatoumata Sako, passés les moments de colère et de vif émoi, place aux questionnements, aux constats et Interpellations.
Selon elle, tout le monde est unanime sur le fait que la Guinée Conakry est le véritable foyer d’EBOLA. Malgré cette situation, nos Autorités ont catégoriquement refusé de fermer nos frontières avec la Guinée par solidarité et au motif que c’est un pays frère.
« Personne ne remet en cause cette fraternité mais que nos autorités se rappellent tout simplement que: quand une maman qui allaite est atteinte d’une maladie contagieuse, on la sépare de son nourrisson pour la mettre en quarantaine, toute chose permettant d’éviter la contamination mère-enfant », explique Fatoumata Sako.
Qui se demande s’il y a une séparation plus douloureuse que celle-ci ? Avant de répondre par la négative.
« Alors pourquoi ne peut-on pas séparer les frontières, le temps de circonscrire la propagation de ce virus aussi morte » s’interroge-t-elle. Avant de poursuivre en ces termes : « comment comprendre après le premier cas (celui de la petite fille), qu’un autre malade soit passé par le même axe, le même itinéraire alors qu’un cordon sanitaire existe? ».
Et d’ajouter que si ce cordon existe réellement, pourquoi le malade n’a t-il pas été pris en charge et mis en quarantaine sur place avant d’accéder à la capitale et à la Clinique Pasteur, la référence en matière bio- médicale?
Par ailleurs, Fatoumata Sako s’insurge contre le laxisme et de la légèreté des responsables de Pasteur et leur silence coupable pendant 2 semaines.
Et de retracer la potentielle chaîne de contamination de la maladie : Le personnel de la Clinique, les Patients hospitalisés, ceux venus en consultation ou pour des analyses, les visiteurs et accompagnateurs, les familles, collaborateurs et proches de toutes ces personnes, leurs enfants et les écoles qu’ils fréquentent, les moyens de transport utilisés… Etc.
Enfin, Fatoumata Sako estime que la situation est extrêmement grave. Toute chose face à laquelle, le Gouvernement doit immédiatement prendre des mesures drastiques pour informer, sensibiliser et dire la vérité aux Maliens. Avant que suive le temps des explications et des sanctions. G. Diarra