Avec cette autre découverte macabre, les corps d’une dame et de sa fille, leurs têtes tranchées et déposées à côté d’elles, la ville de Fana est-elle en train de se faire une réputation sur le registre des crimes rituels ?
Le vendredi 22 mars 2019 a été une journée très éprouvante pour la population de Fana et environs suite à la découverte de deux corps sans vie dans une posture pour le moins bizarre au quartier Badialan vers le « Garbal ». Les victimes sont deux dames identifiées comme une mère, Dicko Barry, la quarantaine, et sa fille Houry Barry, la vingtaine. Elles ont été égorgées, leurs têtes tranchées et déposées à côté de leurs corps à l’entrée de leur maison. L’habitat est dépourvu de clôture selon les informations.
En attendant d’en savoir plus avec les enquêtes déjà ouvertes, semble-t-il, par les pandores, l’heure est aux conjectures à Fana. Selon toute vraisemblance, elles ont été surprises dans leur sommeil dans la cour où elles s’étaient réfugiées en cette période de grande chaleur. Curieusement, aucune trace de sang n’a été aperçue sur les lieux, nous apprend un habitant de la ville qui croit savoir que le ou les assassins avaient précisément besoin du sang de leurs victimes. Aussi, l’auraient-ils recueilli, laissant les corps intacts.Fana est-il redevenu le carrefour des crimes rituels, ou bizarres dans tous les cas ? Car, on se rappelle : une folle et son enfant ont été victimes dans des circonstances restées mystérieuses à ce jour. Puis ce fut le cas, en mai dernier, de la petite albinos de 5 ans, Ramata Diarra, qui a ému l’opinion au-delà de nos frontières.
Drissa Togola
Le Challenger