La Fédération des associations pour le développement des communes de l’inter fleuve (Fadcif) se veut une organisation de la société civile qui porte les vrais besoins de la population. La Fadcif entend mettre l’inter fleuve dans les priorités du pays.
Les responsables de la Fadcif ont animé un point de presse ce samedi 23 février 2018 à Sotuba. C’était sous la présidence de Yaya Coulibaly, leur président. A ses côtés, le président d’honneur Ladji Diarra, le secrétaire général Hassana Camara, et Mme Guindo Badji Traoré, représentante des femmes.
La Fadcif regroupe de nombreuses associations, groupements et unions, issus de 49 communes situées entre les fleuves Bani et Niger. Ce point de presse avait deux points à l’ordre du jour : présenter la Fédération au niveau national et international aux hommes de médias et les objectifs et organes. Il a permis aux acteurs de la Fadcif de porter un message clé aux plus hautes autorités, aux responsables des organisations de la société civile pour qu’ils puissent connaître et reconnaitre l’existence de la Fédération.
La Fadcif, par la voix de son président, a indiqué qu’il va falloir compter avec elle. A l’en croire, en termes d’actions de développement, elle a servi de relai entre les 49 communes de l’espace inter fleuve. Pour ce faire, une rencontre est prévue entre les maires de ces localités en vue d’élaborer un plan de développement et une analyse des 9 objectifs stratégiques.
Centre des priorités
Créée le 29 août 2011 sous le récépissé n°25, la Fadcif à travers son président, Yaya Coulibaly, a lancé un appel pressant au gouvernement, aux institutions de la République, aux partis politiques, aux autorités traditionnelles et communautaires, aux PTF, ainsi qu’aux organisations de la coopération internationale d’intégrer véritablement et suffisamment l’espace de l’inter fleuve pour que les populations soient au cœur des priorités du pays. Aussi, de créer et favoriser les conditions pour écouter la Fadcif comme une organisation de la société civile et portant les vrais besoins de la population. De même que de mettre cet espace au centre des priorités de développement durable au Mali.
La zone de l’inter fleuve est un espace géographique homogène, enclavé entre le fleuve Niger et son affluent le Bani, d’où l’appellation inter fleuve. Elle comprend à une partie des actuels cercles de Ségou, de San, de Mopti et Djenné. D’autres cercles, communes et villages s’identifient dans l’espace inter fleuve, notamment certains villages des cercles de Barouéli et de Koulikoro.
Awa Sogodogo
Source: L’Indicateur du Renouveau
