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Face à la dictature du régime : Moussa Sinko Coulibaly plus offensif dans son alerte !

L’ex général de l’armée malienne continue de semer la panique dans les milieux politiques, surtout dans les rangs du pouvoir si nous croyons à ses arguments avancés le jeudi dernier. Pour Moussa Sinko Coulibaly, des actions sont en cours pour bâcler le lancement du mouvement qui le soutient.

 


Le désormais civil, excité par sa volonté de changer les tenants du pouvoir, a fait convier la presse à son QG sis à Faladié. Il a clairement vu en ce régime, le label de la dictature et il le dit avec des mots très forts : « Un régime qui ferme les stations radios sans raison, un régime qui harcèle les stations télé sans raison, un régime qui empêche les manifestations publiques sans raisons ; on appelle ce régime en français une dictature. Puisqu’il convient désormais d’appeler le régime du président KEITA et de son gouvernement dirige par le premier ministre MAIGA une dictature, nous demandons à cette dictature d’arrêter sans délai ce petit jeu qui ne mène nulle part. »

Le président Keita et son gouvernement, dirigé par le premier ministre Maiga, après avoir constaté qu’un demi-million de maliens sont prêts à aller au stade pour manifester leur désir de changement, ont décidé d’annuler l’autorisation qui nous avait été au préalable accordée, affirme l’ancien ministre de l’administration territoriale.
L’homme charge et dénonce également les agissements du régime avec des méthodes qui ne se justifient pas et il prévient avec vigueur qu’IBK et sa dictature seront responsables : « Nous tenons la dictature du président KEITA comme responsable des écoutes illégales de nos téléphones et de la violation permanente de nos vies privées. Nous tenons la dictature du président KEITA et de son gouvernement pour responsable des tentatives d’assassinat, d’enlèvement, des menaces, d’intimidation, de harcèlement dont sont victimes les forces du changement.»
Dans les propos de l’ancien ministre de l’administration territoriale, l’autorisation leur avait été accordée, une semaine plus tard, des arguments fallacieux ont été avancés pour justifier l’annulation.
Pourquoi choisissez-vous la date symbolique du 20 Janvier ?
L’ex général ne voit pas cela comme une provocation. Il estime que dans une démocratie chacun est libre de mener ses activités comme il l’entend. Il a poursuivi pour encore mettre le curseur sur la fin du mandat du président : « Nous allons continuer à dire les vérités qu’un club n’a pas envie d’entendre nous appelons les forces du changement à la patience et nous assurons les populations maliennes que leur calvaire prendra fin au mois de septembre prochain. »
Nous avons décidé à défaut de le faire au stade du 26 mars, de faire le baptême de notre mouvement sur un terrain privé. Les détails de changement seront communiqués par nos canaux habituels de communication. Il estime qu’il faut mettre les divisions, l’insécurité et autres complications de la société aux oubliettes. Le 20 Janvier est symbolique dans la grandeur et la souveraineté du Mali.
Selon plusieurs sources, les raisons avancées par les autorités ne sont sincères. Ancardine, accusée d’avoir endommagé les installations du stade, aurait pris contact avec la direction du stade pour évaluer et réparer d’éventuels dégâts. D’autres sources affirment que ce sont des consignes fermes venues de la présidence pour stopper toute activité du général démissionnaire.
Pourquoi une telle posture face à des gens que vous avez aidé à se faire élire ?
Sinko Coulibaly répondra que l’erreur est humaine, mais persévérer dans l’erreur, c’est le comble de la bêtise humaine. Pour lui, ceux qui sont aux commandes sont dans l’erreur, ça leur a été signalé mais ils continuent à s’entêter. Le partenaire d’hier est devenu un farouche adversaire, sans avoir osé ou accepté dévoiler d’autres détails.
Est-il en relation ou en complicité avec la France ?
L’homme affirme que le Mali doit coopérer avec tous les pays du monde dans un climat qui lui permette de se reconstruire et se développer. Nous voulons que dans notre travail, nous nous entendons avec nos pays voisins, partout où il y a des maliens, y compris en France. Le Mali doit savoir compter sur ses amis.
ABC

Source: figaromali

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