Défaits militairement, chassés de leur fief historique du nord du Mali, les cadres de la rébellion touarègue assurent n’avoir opéré qu’un repli stratégique et être toujours prêts à en découdre avec les forces armées maliennes.
Pour rencontrer Bilal Ag Chérif, secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), mieux vaut s’armer de patience. Qualifié de « terroriste » par la junte au pouvoir à Bamako, sous le coup d’une enquête judiciaire et contraint à l’exil, le leader touareg est sans cesse en mouvement. Après des mois d’attente, rendez-vous nous est finalement donné dans une maison
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