L’exploitation de ces ressources naturelles, notamment le karité et la gomme arabique, constitue pour un grand nombre de la population rurale, un moyen de subsistance, mais aussi une source non négligeable de revenus
Le secrétaire général du minisètre du Commerce et de l’Industrie, Adama Yoro Sidibé a preside, au nom de son ministre, le jeudi 20 juin dernier, à la Maison des Aînés de Bamako, l’ouverture des travaux de l’atelier de validation de l’étude d’impact des taux de redevances perçues à l’occasion de l’exploitation des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans le domaine forestier de l’Etat sur leur commercialisation et leur exportation au Mali. C’était en présence du Directeur général de l’Agence pour la promotion de l’exportation (Apex-Mali), Abdoulaye Sanoko, ainsi que plusieurs acteurs des départements ministériels, des services centraux de l’Etat, des entreprises privées, ainsi que les partenaires techniques et financiers.
Cette étude a été réalisée par Moussa Kaba Diakité, économiste, consultant commis par l’Agence pour la promotion de l’exportation (Apex-Mali) avec l’appui financier du PNUD au Mali, à travers le Programme d’appui à la gouvernance, à la résilience économique pour la réduction de la pauvreté (P A G E R) dans sa 3ème composante. Le résultat de cette étude a été partagé et validé par les acteurs impliqués, le 20 juin dernier, au cours de cet atelier.
Selon une enquête environ 80% de la population malienne vit dans le milieu rural. La même enquête précise que l’exploitation des produits forestiers, notamment le karité et la gomme arabique, constitue pour le grand nombre de cette population, un moyen de subsistence, mais aussi une source non négligeable de revenus.
Cependant, selon Adama Yoro Sidibé, la question de l’exploitation des produits forestiers et la valorisation des ressources forestières non ligneuses constitue aujourd’hui une préoccupation non seulement pour les pays de la sous-région, mais aussi pour les institutions et organisations internationales œuvrant pour une économie diversifiée et un développement durable. Les filières de produits forestiers non ligneux demeurent sous-exploitées au regard de leurs énormes potentialités, a expliqué Adama Y. Sidibé.
D’après lui, elles sont peu structurées et la commercialisation de leurs produits, pour la plupart à l’état brut, sans valeur ajoutée, se heurte à des problèmes organisationnels et administratifs. Ce qui limite leur accès au marché international a-t-il expliqué, avant de souligner que les redevances perçues à l’occasion de la collecte ou de l’exportation de ces produits cristallisent les incompréhensions et les différences de points de vue entre acteurs publics et privés.
Après la présentation du rapport d’étude par son réalisateur, les discussions et les amendements, les participants ont validé le rapport d’étude d’impact des taux de redevances perçues à l’occasion de l’exploitation des produits forestiers non ligneux.
A. M. Touré
Source: Le 22 Septembre