Dans une conférence de presse qu’il a animée hier, le ministre de l’Education nationale, Dr. Témoré Tioulenta a fait le point sur l’état de mise en œuvre des stratégies et mesures d’accompagnement qui ont été retenues pour sauver l’année scolaire 2018-2019. Et par la même occasion, il a informé de l’état des préparatifs des examens de fin d’année scolaire. Sur ce dernier sujet Dr. Témoré Tioulenta a assuré que toutes les dispositions sont prises pour la tenue des épreuves du DEF sur toute l’étendue du territoire national. Il a rassuré l’opinion nationale et internationale quant à la participation des enseignants dans ce premier examen de l’année. « Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’il n’y a pas de fumé noire entre les syndicats de l’enseignement et le département de l’éducation et cela par le patriotisme des enseignants et l’engagement du gouvernement », a laissé entendre le conférencier.

Joint par notre soin, le secrétaire général du Syneb, Amadou Coulibaly a confirmé que les enseignants sont prêts pour le lundi et qu’il n y a pas de soucis pour leur participation à cet examen. Le syndicaliste nous a même informés de la diffusion d’un message de sensibilisation pour le bon déroulement de cet examen du niveau fondamental à l’endroit des enseignants par voie de presse ce vendredi.

Pour le conférencier, le ministre Tioulenta, le gouvernement a rempli toutes les conditions pour la tenue des examens de fin d’année scolaire : « La première est que les cours ont repris partout et ont continué partout jusqu’à l’achèvement des programmes. La deuxième, les élèves en classes d’examens sont fin prêts partout et dans tous les cycles. La troisième, le déroulement des préparatifs des examens de fin d’année se déroulent correctement tel qu’on pouvait l’imaginer ». Il s’est dit entièrement satisfait du déroulement de la prolongation de l’année scolaire et les conclusions sont nettes ».

« La fraude, un frein au développement »

Le ministre de l’Education nationale a manifesté son allergie pour la fraude, à la réponse d’une question des journalistes sur le sujet. « Si nous prenons un fraudeur, il répondra conformément à la réglementation en vigueur », a promis le chef du département de l’Education.

Il se dit partisan d’un examen propre et pour ce faire, le remède de Dr Tioulenta est : « Que nul n’interfère sur la feuille de l’examen de l’élève, que l’élève soit le seul compétiteur, que nul ne l’influence, que nul ne l’agresse, que nul ne le désoriente et que nul ne le trompe. L’élève doit attendre le sujet dans la salle d’examen et le traiter par rapport à sa connaissance, c’est ça l’examen propre », a-t-il rappelé. Avant d’attirer l’attention des uns et des autres sur le danger de la fraude qui, selon lui, « est un frein au développement ».

Il a promis de tout mettre en œuvre pour lutter contre ce fléau qui, à l’en croire, ne sera vaincue que lorsque que chacun à son niveau s’y implique.