Selon le correspondant de la BBC, les deux présumés violeurs étaient en attente de jugement dans le cadre de l’affaire « Zouhoura ». Au moment où nous publions cet article, ces derniers sont toujours en fuite.
Il s’agit des fils d’officiers supérieurs tchadiens.
Ils auraient escaladé le mur de la prison avant de fuir avec une moto, malgré les tirs de sommation des militaires en faction pour tenter de les arrêter.
Pour la famille de la jeune « Zouhoura », c’est une déception. Elle attendait que justice soit rendue.
Violée le 08 février, Zouhoura avait été contrainte par ses violeurs de garder le silence. La vidéo de son viol avait été postée par ses agresseurs sur les réseaux sociaux.
Plusieurs centaines de femmes, de jeunes et d’étudiants avaient manifesté dans les rues de N’Djaména pour exprimer leur exaspération et demander justice pour Zouhoura, et pour toutes les victimes de viol.
Ces manifestations avaient été réprimées par le Groupement Mobile d’Intervention de la Police (GMIP) occasionnant la mort d’un jeune élève de 17 ans, tué par balle.
Une source contactée par la BBC a indiqué que des mesures conservatoires ont été prises contre les responsables de la prison.
Source: BBC