L’hôtel Salam de Bamako a ouvert ses portes, le mercredi 20 juillet, pour abriter les travaux de consultation nationale du Cadre de référence national en évaluation des apprentissages dans l’enseignement fondamental.
Ces travaux, qui durent deux jours, ont regroupé des cadres, des partenaires sociaux, techniques et financiers du ministère de l’Education Nationale.
La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Secrétaire général dudit ministère, Dr Moumine Traoré, en présence du Chef du projet « Bien Formé », Fabrice Remi, du Directeur national de l’Enseignement pédagogique, Témoré Toulenta et de la Directrice nationale de l’Enseignement normal, Fadimata Touré.
Pour le chef du projet « Bien formé », cette dernière étape de validation est le fruit d’ateliers de consultations régionales et de validation interne qui se sont déroulés en mai et juin dernier, avec la participation active d’agents et cadres du niveau central et des 18 circonscriptions d’académie du pays. Un exercice consultatif qui a permis de corriger et d’améliorer le document dans sa version consolidée, a expliqué Fabrice Remi.
Il a, par ailleurs, ajouté que cette étape de consultation nationale permettra d’examiner et de valider collégialement le Cadre référenciel proposé par le ministère de l’Education nationale.
Prenant la parole à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale a confié que, depuis plus d’un an, c’est à dire juin 2015, le ministère de l’Education nationale s’est engagé dans le processus de recherche et d’amélioration des pratiques en matière d’évaluation des apprentissages scolaires au niveau de l’enseignement fondamental.
Au regard des insuffisances constatées dans le domaine, ce processus a bénéficié de l’appui technique du projet « Formation Continue des Enseignants » et évaluation des apprentissages financés par le Gouvernement du Canada.
Ce cadre définit aussi les principes et les orientations des systèmes d’évaluation des normes à respecter et précise les responsabilités des différents intervenants dans la formation des élèves et leur certification, à en croire le Secrétaire général.
Il a également souligné que, en tant que moyen privilégié pour l’amélioration des résultats de l’enseignement fondamental, l’élaboration du Cadre de réflexion national s’inscrit dans la réalisation des objectifs de qualité du programme intérimaire de relance de l’éducation et de la formation professionnelle initiée par le Gouvernement du Mali, il y a deux ans et qui a su réellement bénéficié de l’appui des Partenaires sociaux, ainsi que celui des PTF de l’Education, a conclu le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale.
Adama Bamba
Source: 22 Septembre