A la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM), l’association ‘’Dèmè Kalansira Mali’’ (ADKM) en collaboration avec le Réseau Malien des Experts en Ingénierie du Développement Local (RMEIDL) a organisé une session de formation en faveur des journalistes maliens du lundi 17 au mercredi 19 juin 2019. L’évènement était placé sous le parrainage de Me Demba Traoré.
Renforcer la capacité des journalistes professionnels maliens dans le cadre de leur métier. Voilà l’objectif de ces trois jours de formation.
En effet, au-cours de ces deux jours de formation deux grands thèmes ont été abordés. Le premier thème a porté sur ‘’la déontologie et les droits de la presse’’. Ce thème a été brillamment présenté par Mamadou Dabo, journaliste enseignant, non moins promoteur au journal ‘’Zénith Balé’’.
Dans son exposé, M. Dabo a souligné que la déontologie journalistique est surtout consacrée à une autorégulation. Selon lui, la déontologie oriente un homme de média sur ses responsabilité, c’est-à-dire ce qu’il doit faire ou ne pas faire. « C’est en quelque sorte un cadrage pour que les journalistes ne fassent pas des abus » a-t-il précisé aux participants.
Quant au second thème, il a porté sur l’élaboration d’un plan de communication. Il a été développé, par Oumar Traoré, un gestionnaire des ressources humaines.
Dans sa communication, il dira que le plan de communication est un document qui décline la stratégie de communication d’une organisation. A ses dires, son élaboration répond à plusieurs critères.
Selon lui, le plan de communication est élaboré suivant un objectif qui vise des cibles auxquelles il transmet des messages via des moyens (médias et hors médias). « Tout cela a un coût (budget) » a-t-il indiqué.
Pour sa part, le parrain Me Traoré a prodigué plusieurs conseils aux participants. « Vous avez du boulot, la plume peut détruire autant que ça peut construire » a-t-il déclaré. Et d’avertir : « Vous devez faire beaucoup attention. Vous devez aller aux recoupements».
Aux dires du parrain, les journalistes doivent faire en sorte d’être en phase avec la déontologie, avec tous les codes d’éthiques qui riment avec la profession.
A noter que l’ADKM est une association qui œuvre pour la promotion et la valorisation de l’éducation au Mali surtout envers les couches les plus démunies. Elle évolue aussi dans les domaines de l’information, la santé, l’équité des genres et la protection des enfants.
Fatoumata Coulibaly
Source: Le Sursaut