Le gouvernement Ethiopien a, à son conseil de ministre du mardi 2 novembre 2021, déclaré l’état d’urgence sur toute l’étendue de son territoire nationale. Cette décision intervient après la prise de deux villes stratégiques (Dessie, et de Kombolcha) par les rebelles du Tigré appelés Front populaire de libération du Tigré (TPLF Sigle anglais).
Cela fait une année jour pour jour que la zone du Tigré vie une hostilité, et maintenant les choses semble prendre une autre tournure, l’avancée des rebelles du front populaire de libération vers la capitale Addis-Abeba inquiète le gouvernement.
Après l’envoi de l’armée fédérale au Tigré la région la plus nordique d’Ethiopie, les rebelles du Tigré TPLF ont renversé la situation et sont désormais à environ 380 kilomètres au Nord d’Addis Abeba.
La situation est devenue plus compliqué lorsque des dizaines de milliers de partisans du front populaire de libération du Tigré (TPLF) vivant en Dessie et en Kombolcha sont entrés dans les combats aux côtés des forces rebelles. Depuis que ces différentes attaques ont débuté, une partie du nord de l’Ethiopie est sous le coup d’une coupure des communications.
Le premier ministre Ethiopien a clairement fait savoir qu’il ne reculerait pas devant ces rebelles. Alors pour contrer et empêcher ces rebelles de faire du dégât dans la capitale, les autorités ont ordonnés aux habitants d’Addis-Abeba d’enregistrer leurs armes à feu et de se préparer à défendre leurs quartiers.
Pour sa part, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres s’est exprimé mardi par la voix de son porte-parole, il dit « être très inquiet » de tout ce qui se passe en Ethiopie. Le SG de l’ONU appelé à « une cessation immédiate des hostilités et un accès humanitaire sans entrave afin de fournir une aide vitale urgente » il a aussi plaidé pour un dialogue national avec tous les acteurs concernés pour résoudre cette crise et « créer les bases de la paix et de la stabilité dans tout le pays ».
Quant au haut responsable de l’agence humanitaire américaine USAID elle prévient « tout marche vers Addis provoquerait une augmentation des déplacements (de population), une augmentation des besoins et de souffrances pour le peuple éthiopien ». Qui ajoute que « la situation humanitaire est déjà désastreuse dans une grande partie nord du pays, gagnée par les combat »
Selon un rapport de l’ONU il ressort que plus « de 400000 personnes sont au bord de la famine au Tigré, soumis à un blocus de facto ». Une situation qui risquera de l’aggravera avec l’avancement des rebelles vers la capitale.
Tioumbè Adeline Tolofoudié Stagiaire