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Etats-Unis: après ses propos anti-immigrés, Donald Trump à la frontière mexicaine

Le candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump a pris son jet privé jeudi pour se rendre à Laredo au Texas, une ville située à la frontière mexicaine où cette visite a fait polémique, avant même son arrivée.

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«Je suis prêt à décoller pour Laredo. Atterrissage à 13H00. Cela devrait être intéressant et instructif», a tweeté le magnat de l’immobilier, dont les propos anti-Mexicains en juin, lors du lancement de sa campagne, avaient suscité une vive polémique.

Laredo est une ville à 95% latino, selon le bureau du recensement.

Selon son équipe de campagne, M. Trump devait faire un tour de la ville, se rendre à la frontière, s’entretenir avec des forces de l’ordre locales, et tenir une conférence de presse.

Mais la section locale du syndicat des gardes-frontières a fait savoir qu’«après un examen attentif de tous les facteurs de cet événement, et après une communication (…) au niveau national» elle avait «décidé de se retirer de tous les événements impliquant Donald Trump».

«Ne vous méprenez pas, notre frontière avec le Mexique n’est pas sécurisée, et il n’y a aucun doute que nous avons besoin d’avoir une discussion honnête sur le sujet», a écrit la section 2455 du National Border Patrol Council dans un communiqué.

«Notre intention de rencontrer M. Trump était de présenter une perspective sur le terrain, non seulement à M. Trump mais aussi aux médias». Mais la section «ne soutient aucun candidat à aucune fonction politique, et pour ces raisons, ne participera pas aux événements avec M. Trump».

Celui-ci a immédiatement riposté que les gardes-frontières avaient «été contraints au silence par des supérieurs à Washington qui ne veulent pas que les gens sachent à quel point la situation est mauvaise à la frontière. On les a fait taire, et ils en sont très malheureux», a-t-il indiqué dans un communiqué.

Et il a ajouté «qu’en dépit du grand danger», il maintenait son projet d’aller à la frontière.

Donald Trump, l’un des 16 candidats à la primaire républicaine, avait déclenché une vague de protestations chez les Hispaniques aux Etats-Unis et au Mexique avec des propos anti-immigrés tenus lors de son discours de lancement de campagne le 16 juin à New York.

«Lorsque le Mexique envoie ses gens, ils n’envoient pas leurs meilleurs éléments. Ils n’envoient pas des gens comme vous. Ils envoient des gens qui ont beaucoup de problèmes, et ils nous apportent leurs problèmes. Ils apportent de la drogue, ils apportent de la délinquance, ce sont des violeurs. Et certains, je suppose, sont des gens bien», avait-il déclaré.

Ces déclarations ont aussi déclenché une série de boycott, notamment contre le très lucratif concours Miss Univers, dont M. Trump est co-propriétaire. La ville de New York ou encore la chaîne de magasins Macy’s ont rompu leurs relations commerciales avec le magnat de l’immobilier.

Source: AFP
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