La phase nationale des états généraux de l’éducation a pris vendredi 19 janvier. Le renforcement du personnel enseignant, le changement du système éducatif, la création des filières innovantes, sont entre autres les recommandations faites par les participants à ces assises. Ils espèrent que ces contributions permettront de reformer l’éducation malienne.
Adama OUANE Président de la séance plénière des états généraux de l’éducation estime que le système éducatif malien doit être refondé pour répondre aux attentes actuelles. Pour l’ancien ministre de l’éducation, cela passe nécessairement par l’amélioration des ressources humaines et financières à Bamako et à l’intérieur du pays. « Un système éducatif qui a des problèmes endémiques, qui devient aussi le problème de la violence dans l’espace scolaire, du corporatisme au sein du système, la question de la refondation à travers les langues et les cultures”, ajoute l’ex ministre de l’éducation nationale.
Les enseignants des écoles privées préconisent l’amélioration des conditions de travail
Au moment où les acteurs de l’éducation finalisent ces travaux, les sortants de l’Institut de formation des maîtres déplorent leurs conditions de travail dans les écoles publiques et privées. Aly Baba Coulibaly est l’un d’entre eux. Il recommande leur recrutement afin de combler le manque d’enseignant. « Nous avons constaté que dans certaines écoles fondamentales, sur six classes, il n y a que deux enseignants. Ce sont des stagiaires qu’on envoie pour compléter les enseignants manquants. Avec les promoteurs d’école aussi les collègues sont exploités », regrette l’enseignant Aly baba Coulibaly.
Les participants ont également souligné le manque d’infrastructures et d’enseignants dans les zones reculées. Ils appellent l’État à trouver une solution.