D’un coût de 5 milliards de Fcfa, ce projet présidentiel offrira un meilleur cadre de travail aux enseignants et d’apprentissage aux élèves. Le colonel Assimi Goïta a donné le coup d’envoi des travaux hier.
«Des toits de certaines écoles devenues de véritables passoires pour les eaux de pluie. Des eaux usées stagnantes dans la cour de certaines écoles. À cela s’ajoutent des portes et des fenêtres des établissements scolaires qui volent en éclats à chaque tempête et intempérie. Des tables-bancs en mauvais état ou inexistants.
Des murs qui s’effritent au fil des ans», telle est l’image de plusieurs établissements scolaires publics de notre pays. Ce cadre d’étude est inadapté et inapproprié pour les enseignants et les élèves et l’une des priorités du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta est de soigner l’image de l’école malienne. C’est pourquoi, le gouvernement ambitionne de réhabiliter environ 2.000 salles de classes en état de dégradation avancée dans 99 Centres d’animation pédagogique (CAP) et 20 Académies d’enseignement du pays.
Le coût total de ce vaste projet présidentiel s’élève à 5 milliards de Fcfa financés par le budget national.
Le président de la Transition a présidé hier la cérémonie de lancement officiel des travaux de réhabilitation de ces infrastructures scolaires. La cérémonie s’est déroulée au Groupe scolaire Inémassa Cissé de Niaréla en Commune II, en présence du Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de la Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, du maire de la Commune II du District de Bamako, Cheick Abba Niaré. Plusieurs membres du gouvernement dont la ministre de l’Éducation nationale Mme Sidibé Dédéou Ousmane étaient également présents à l’événement.
L’opération a pour slogan : «La réhabilitation des établissements scolaires, gage de sécurité pour les élèves maliens. Assurer un environnement sécurisé et inclusif pour les élèves». Outre le Groupe scolaire «Inémassa Cissé», les établissements scolaires du «Centre commercial», «Mamadou Lamine Diarra», de Oulofobougou pour ne citer que ces noms, sont concernés par la rénovation. «Inémassa Cissé» fait partie des premiers établissements scolaires publics de Bamako, il a été créé en 1953 et compte aujourd’hui 710 élèves, répartis entre 43 salles de classepour 24 enseignants.
Cet établissement scolaire, comme la plupart des écoles publiques de Bamako, souffre du manque de suivi a fait savoir le maire de la Commune II qui a salué l’initiative du chef de l’État Assimi Goïta et témoigné de sa reconnaissance aux autorités de la Transition.
Source : L’ESSOR