L’amour est le sultan qui règne sur le trône de notre cœur, sans qu’il y ait besoin de lutte de pouvoir. Et c’est ce qui guide les pas de Monsieur Amara KANTE, Commerçant à l’ACI 2000 où il tient une alimentation. Mais par abus de confiance, le Sieur Amara KANTE est victime de sa générosité. Un individu répondant au nom de Paul Abass Askia, qui s’estime intouchable dit-il, a réussi à lui soutirer la somme de 300 000 F.CFA.
L’Affaire est pendante au Tribunal de Première Instance de la Commune IV du District de Bamako. Mais la victime peine à présent à renter dans ses droits.
LES FAITS
Selon Monsieur Amara KANTE, les faits remontent au 12 octobre 2012 : «j’ai connu Monsieur Paul Abass Askia à travers une connaissance dans le cadre de l’installation d’un logiciel BI (Business Intelligence,), c’est-à-dire Intelligence d’Affaires, en vue de mieux gérer mon alimentation. Comme nous sommes dans une société traditionnelle africaine, nous avons entretenu le contact jusqu’au 12 octobre où il m’a sollicité, larmes aux yeux pour lui prêter 500. 000 F.CFA remboursables deux semaines plus-tard. N’ayant pas de liquidités sous la main, j’ai, à l’issue des tractations, pu réunir 300. 000 F.CFA pour lui. De cette date à aujourd’hui, je courts derrière mes dus sans succès», nous-a-t-il expliqué venin à la gorge.
Aux dires de la victime, toutes ses tentatives en vue de rentrer en possession de ses sous sont restés vaines : «j’ai même contacté un de ses frères qui se trouvait à l’époque dans une Ambassade du Mali à l’étranger, mais rien n’y fit».
C’est, dit-il, après avoir épuisé toutes les voies de médiation possibles qu’il a convoqué Monsieur Askia au Commissariat du XIV ème Arrondissement où il a reconnu les dettes , tout en refusant de signer un engagement avant de lui envoyer un chèque 50. 000 F.CFA . «C’était même un faux chèque. Peu avant, il a avait tenté de me cogner à la circulation», regrette Amara KANTE. Peu après, le créancier de la victime lui a versé 50.000 F.CFA. Depuis, il court derrière le reliquat (250 000 F.CFA).
L’Affaire est pendante aujourd’hui au Tribunal de Première Instance de la Commune IV du District de Bamako.
Approché par nos soins, le sieur Paul Abass Askia qui a refusé de se prononcer sur les faits s’est contenté de nous dire : «Moi j’ai fait droit. L’affaire est déjà au tribunal et un véhicule est même immobilisé. Il faut y mettre le nez en tant que journaliste».
Les secrets de l’instruction étant ce qu’ils sont, nous n’avons pas pu déverrouiller le dossier en question
Mais ce qui est sûr, Monsieur Amara KANTE qui vient d’être dupé, veut rentrer dans ses droits. Il sollicite cependant le concours du Président de la République Ibrahim Boubacar KEÏTA, du Premier Ministre Moussa Mara, et du Ministre de la Justice Mohamed Ali Bathily.
Vaste couillonnade, quand tu nous tiens !
Affaire à suivre dans nos prochaines livraisons
Source: Autre presse
