La semaine dernière, Amnesty international a appelé les autorités de transition à ouvrir «une enquête indépendante pour identifier les auteurs (présumés) d’esclavage» dans la région de Kayes. Cette organisation de défense des droits humains a également invité le gouvernement de transition à «réparer les dommages» causés aux «victimes et à lutter contre l’impunité». Et elle juge «inacceptable» toute «forme de discriminations» par «un groupe de personnes» et réclame des poursuites contre «les coupables».
Il faut noter que le Ministre de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, le Colonel-major Ismaël Wagué, s’est rendu à Bafoulabé et à Nioro du Sahel les 14 et 15 octobre 2021 où il a abordé la question avec les notabilités, les leaders religieux et l’administration. Cette visite de terrain faisant suite à de récentes tensions sociales, le ministre a fait «preuve d’une grande écoute des parties prenantes». Et son département a précisé que suite à «une analyse situationnelle minutieuse», le Colonel-major Wagué a invité «les frères et sœurs à construire ensemble une société de paix, de pardon, de cohésion nationale et de réconciliation; ceci malgré nos différences ethniques, religieuses et sociales… Il a en outre rappelé le respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine car l’Etat ne saurait transiger face à la violation flagrante de ces valeurs fondamentales» !
Source : Le Matin