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Entrepreneuriat agricole : plus de mobilités et d’innovations

Entrepreneuriat est une activité qui se valorise de plus en plus au Mali. Cependant le secteur a besoin de faire plus pour couvrir la totalité de la production nationale.  Ce qui n’est pas chose facile avec le manque de moyen et de techniques de transformations et de conservations quantitatives.

Ce jeudi 4 Mars 2020 matin nous nous sommes rendus au marché de Sabalibougou où le constat est amer. Les produits pourrissent tantôt dans des vieux paniers, tantôt dans les dépotoirs du marché.  Une perte très regrettable et douloureuse aussi bien pour les producteurs que pour les vendeurs.

Les producteurs sont obligés de vendre à bas prix afin de limiter les pertes pendant la période de grande abondance. Car ils n’ont aucun moyen de conservation. Et seulement une infime quantité est exportée. Du fait que juste après les populations vont devoir faire face à un manque sur le marché et les acteurs seront obligés d’importer et par la même occasion les vendre à des prix onéreux pour les consommateurs.   L’oignon en est un exemple concret. Ce produit peut être vendu à 150 F le Kilo. Pendant la période de manque, nous importons depuis le Sénégal et d’autres pays voisins. A ce moment le prix kilogramme augmente jusqu’à 500f ou 600f.

Aujourd’hui, la jeunesse a pour devoir de s’orienter vers la terre pour un avenir meilleur. En effet, l’entrepreneuriat agricole demande plus de mobilités et d’innovations car la plupart des personnes évoluant dans ce secteur au Mali font plus de 70% des activités de façon manuelle.

« Le hic est que entrepreneuriat agricole au Mali n’est pas varié. Tout le monde fait la même chose. Aucune innovation ne se fait dans la production de jus de fruits locaux, dans le conditionnement des céréales et dans  l’assèchement de certains fruits, légumes et épices etc. Dans ce cas, il est impossible de couvrir la transformation totale de la production. Il ne faut donc seulement initier à la transformation mais plutôt il faut fournir des moyens matériels nécessaires pour non seulement conserver, transformer, conditionner mais aussi vendre la production ». Nous confie Souleymane un producteur.

Adam DIALLO

Source: Bamakonews

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