Au moment où la communauté nationale et internationale s’active aux démarches visant à retrouver l’honorable Soumaila Cissé et une partie de sa délégation, des tensions surgissent entre le chef de l’Etat et son ancien Premier Ministre, Soumeylou Boubeye Maiga.
Peut-on parler de guerre ouverte entre les deux hommes? En tout cas la réouverture spectaculaire de l’enquête du dossier des équipements militaires par des valeureux magistrats semble avoir réveiller le hérisson. En effet, la justice malienne incrimine Soumeylou Boubeye Maiga et d’autres hauts responsables du Mali.
Le comble est que l’affaire de l’enlèvement du chef de file de l’opposition devient une autre source de conflit entre les deux personnalités amies qui l’avaient pourtant combattu. Chacun doit avoir un rôle à jouer et le président de l’Asma-CFP est un acteur utile dans un pareil contexte. S’il y’a complot, comme le soulignent certains maliens, Boubeye pourrait en savoir plus.
Après le passage de SBM au QG du chef de l’opposition pour annoncer sa disponibilité, tant matérielle que relationnelle, aux membres dudit cabinet et au parti URD dans les recherches de soumaila Cissé, la démarche n’aurait pas plus à IBK. Quelques jours après sa démission forcée, SBM a rendu visite à Soumaila Cissé le 29 Août 2019 afin que les deux partis poussent leur cadre de collaboration.
Soumeylou Boubeye Maiga est un homme de réseaux et d’idées. Son implication pourrait fortement aider à un heureux dénouement. D’après des sources proches de Koulouba, une fois informé de la teneur de la visite de SBM au QG du chef de file, le chef de l’Etat aurait ordonné à ses services de tout faire pour diligenter les recherches sans associer son ancien premier ministre.
Les mêmes sources confient que des consignes de confidentialité ont été données aux dirigeants de l’URD afin d’isoler davantage le Tigre de Badala. Selon des sources au niveau du BPN du parti de la poignée de mains, les décideurs n’ont pas donné, pour le moment, de suite favorable à la sollicitation de Soumeylou Boubeye Maiga.
Source : Le Figaro du Mali