Le décès brusque jeudi de Madame Diarra née Salimata Traoré, domiciliée dans sa belle famille à Senou à la périphérie du district de Bamako a donné cours à une folle rumeur sur sa moralité. Sali comme on l’appelait affectueusement était mariée depuis huit ans avec Daouda alias David Diarra, notable de Senou, diplômé chômeur. Le couple qui partageait le domicile paternel de l’époux avait deux enfants.
Depuis la fin du projet qui employait David, il y’a environ cinq ans, plus rien ne lui réussissait, pas même un séjour sur les sites d’orpaillage. Pour avoir un emploi, il décide d’aller tenter sa chance en Guinée Equatoriale, laissant dans la grande famille, Sali et les deux enfants. Selon des sources proches de la famille Diarra, les choses n’ont pas tardé à bouger car, moins de trois mois après son arrivée à sa destination, David a commencé à faire des gestes à sa famille. En fin décembre dernier, il annonce son retour pour février 2015. Alors que tout le monde jubilait, le brusque décès de Sali a étonné plus d’un et du coup, les langues se sont déliées.
Selon des confidences que l’on prête à ses camarades, elle aurait trouvé la mort en voulant avorter. Les mêmes sources rapportent que la jeune épouse avait un amant. Quand elle est tombée en grossesse des œuvres de ce dernier, elle voulut avorter avant l’arrivée de son époux. Elle aurait fait une échographie qui a confirmé qu’elle est enceinte de deux mois de jumeaux. Pour les étouffer dans l’œuf, elle se serait fait injecter un médicament approprié auprès d’un médecin à Banankoroni, non loin de Senou.
Mais impatiente de se débarrasser de son ventre, aux dires des mêmes sources, elle s’est fait administrer un produit chimique appelé « PORONI » que les femmes ajoutent au henné pour teinter leur corps. Foudroyée de maux ventre, elle alla se coucher. Elle ne se réveillera plus. Son corps inerte a été découvert dans son lit, ce qui a donné cours à toutes les supputations pour trouver une explication à cette mort brusque.
Denis T Théra
Source: Autre presse